• L'autre jour, il y avait une connexion de « Rakuten profil » à mon blog en japonais. C'est un site pour envoyer des messages brefs qui ne contiennent pas plus de 140 caractères. J'ai essayé quelques messages en condensant des articles de mon blog. Et j'ai mis les liens vers chaque article original, car les messages brefs m'ont paru avoir une valeur particulière.

    Twitter - la condensation en 140 caractères

    Alors, pour envoyer des messages de moins de 140 caractères, décidément « twitter » est au niveau mondial. Donc je viens de commencer avec « twitter ». On dit que faire du blog est dur quand l'article est long, faire du twitter est facile quand le message est bref, mais pour ma part, je coupe soigneusement pour twitter les articles de mon blog que j'ai écrits sans me soucier de la capacité limitée de caractères. Plus les articles originaux sont longs, plus le message se transforme en le synthétisant, cela me stimule.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Il y a un site qui permet d'écouter la plupart des poèmes français importants, mais à mon grand regret, il semble qu'il y en ait pas pour « Nox » que je compose. Donc j'ai recherché un site de prononciation de langues étrangères, et je viens d'utiliser ce site de synthèse vocale : AT&Labs Text-to-Speech:Demo

    Un site de synthèse vocale

    La voix est synthétisée par ordinateur en se basant sur la voix humaine. L'anglais, le français, l'allemand, l'italien et l'espagnol sont disponibles, dans le cas du français, on peut comparer trois exemples. On peut entendre les fondamentaux de la prononciation comme la liaison.
    Dans un vers de « Nox », « Et l'air sonore, aux cieux que la nuit illumine », je supposais qu'on faisait une liaison entre « sonore » et « aux », mais d'après ce site, les trois exemples ne font pas de liaison, plutôt il y a comme une petite respiration. Je suppose que c'est parce qu'il y a une virgule.

    « Mode d'emploi »
    1er étape : choisir la langue et le lecteur
    2e étape : taper la phrase
    3e étape : cliquer ou télécharger pour l'écouter

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'ai acheté sur internet un coffret de 4 CD de l'« Intégrale des Mélodies » de Fauré. Ces enregistrements sont même que ceux des disques que j'écoutais parfois dans une bibliothèque de l'Université de Shizuoka quand j'étais l'étudiant il y a plus de trente ans. Comme j'ai écouté ces copies sur cassettes tant de fois, je trouve le son des CD superbement clair.
    Sur les cartes des cassettes, des notes de ma petite écriture « mauvais » « mieux » « excellente » « contrepoint » « mélodrame » « dramatique » « l'écriture pour le piano plus que pour la voix » etc. En tous cas, que la note « mauvaise » était audacieuse ! J'ai de la peine à croire que j'ai vraiment écrit cela. Je veux croire qu'il s'agît plutôt de la copie de la notice accompagnant le disque.
    Maintenant, en les écoutant, j'aime mieux les chants rafraîchissants de ses débuts.

    CD de Fauré « Intégrale des Mélodies »

    Elly Ameling, soprano
    Gérard Souzay, baryton
    Dalton Baldwin, piano
    enregistrements stéréo de 1970 à 1974

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  • Depuis un mois, je joue sans partition le « Prélude nº 6 pour piano » (durée : à peu près 8 minutes) de Messiaen. La plupart des accords sont dissonants et comportent une huitaine de notes, mais, comme ce sont des accords tonals, polytonaux, et atonals variant librement, ils sont d'écoute facile.
    Dans la première partie, à mi-chemin d'une phrase composée de différents accords montant progressivement vers l'aigu, après trois transpositions, se dévoile un heureux canon. En apogée, les quatre accords successifs chromatiques sont joués à nombreuses reprises, après cela, la seconde partie est transformée en une phrase simple en si majeur qui se répéte maintes fois en flottant jusqu'à la fin, en alternant avec des épisodes conduisent à la fin. L'arpège de septième diminuée ressemble à ceux des dernières sonates de Beethoven.

    Le « Prélude N°6 pour piano » de Messiaen

    Ces « Préludes », constitués de huit pièces sont donc l'œuvre de ses 21 ans ! Le titre sentimental « Cloches d'angoisse et larmes d'adieu » du sixième prélude ne m'intéresse pas. C'est plutôt une œuvre qui convient mieux à l'écoute de l'idiome harmonique de Messiaen.

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  • Pour mon premier morceau de cette année, je vais composer un chœur en français. C'est la première fois que je m'y essaie. J'ignorais presque totalement qui avait écrit quelle poésie, qui les avait mises en musique. L'ignorance complète fait difficulté, mais la succession d'étonnements me fait ravi.

    Lire beaucoup de poèmes français

    Ces trois semaines, j'ai lu une douzaine de traductions de recueils de poèmes français. Sans m'attacher au sens littéral, je cherchais un poème évoquant une image musicale précise. Ceux qui décrivent l'amour charnel, le petit bonheur ordinaire ou encore le sentiment plus intime d'une personne conviennent à la voix seule.
    D'ailleurs, l'expression compliquée et d'avant-garde des poèmes contemporains est difficile même pour la voix seule, cela ne peut être faite que comme une récitation. J'aimais ceux qui passent dynamiquement d'un silence à une lumière aveuglante, dans lesquels on sent l'univers ou la catharsis, mais, mon sens esthétique ayant changé depuis trois semaines, j'ai aussi envie d'explorer d'autres genres.

    Le poème que j'ai enfin décidé est « Nox » de Leconte de Lisle (1818-1894). Le contenu du texte coïncide avec la musique que je veux composer. Sur des poèmes de Leconte de Lisle, Fauré a composé cinq mélodies, mais pas sur « Nox ». Louis Vierne (1870-1937) et Charles Koechlin (1867-1950) l'ont mis en mélodie, mais je n'ai pas les écouté. À propos, est-ce que la façon suivante de détacher les syllabes est exacte ?

    Un poème français que j'ai choisi

    Sur la pen-te des monts // les bri-ses a[za]-pai-sées[zé]
    In-cli-nent au[to] som-meil // les ar-bres on[zon]-du-leux ;
    L'oi-seau si-len-ci(-)eux // s'en-dort dans les ro-sées,
    Et l'é-toi-l(e )a do-ré // l'é-cu-me des flots bleus.

    Au con-tour des ra-vins, // sur les hau-teurs sau-va(-)ges,
    U-ne mol-le va-peur // ef-fa-ce les che-mins ;
    La lu-ne tris-te-ment // bai-gne les noirs feuil-la(-)ges ;
    L'o-reil-le n'en-tend plus // les mur-mu-res hu[zu]-mains.

    Mais sur le sa-bl(e )au loin // chan-te la Mer di-vi(-)ne,
    Et des hau-tes fo-rêts // gé-mit la gran-de voix,
    Et l'air so-no(-)re, aux cieux // que la nuit il-lu-mi(-)ne,
    Por-te le chant des mers // et le sou-pir des bois.

    Mon-tez, sain-tes ru-meurs, // pa-ro-les sur-hu-mai(-)nes
    En-tre-tien lent et[te] doux // de la Ter-r(e )et du Ciel !
    Mon-tez, et de-man-dez // aux é[ze]-toi-les se-rei(-)nes
    S'il est pour les at-tein-//dr(e )un che-min é-ter-nel.

    O mers, ô bois son-geurs, // voix pieu-ses du mon-de,
    Vous m'a-vez ré-pon-du // du-rant mes jours mau-vais ;
    Vous a-vez a[za]-pai-sé // ma tris-tes(-)s(e )in-fé-con(-)de,
    Et dans mon cœur aus-si // vous chan-tez à[za] ja-mais !

    ♫ le fichier audio joué par ordinateurJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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