• À un moment donné, alors que je composais « Yugure » pour flûte et accordéon, j'ai voulu en faire un concerto pour flûte et orchestre. Le lendemain du jour où j'ai envoyé ce duo à Phasma-Music, j'ai reçu un courriel m'informant que la date limite pour ce projet de CD avait été reculée de deux semaines et j'ai donc décidé de profiter de l'occasion pour composer une version de « Yugure » en concerto. Dans ce but, la partie d'accordéon m'a servi d'esquisse élaborée pour l'orchestre.

    J'ai terminé « Yugure » pour flûte et orchestre

    L'une des difficultés de l'écriture de concertos pour violon, violoncelle, clarinette ou tout instrument autre que le piano est que plus l'orchestration est dense, moins le soliste est audible. La flûte, en particulier, n'a pas d'harmoniques et est donc plus facilement étouffée par les autres instruments. J'ai été confronté à ce problème dans plusieurs parties de ce morceau. J'ai même essayé de laisser l'orchestre seul à la place de la flûte solo accompagnée de l'orchestre au point culminant. C'est d'ailleurs ce que font les concertos classiques. Mais c'est un compromis. Je veux absolument laisser les passages culminants à la flûte solo. J'ai pensé qu'à moins de résoudre ce dilemme, il ne servirait à rien de créer un concerto pour flûte de nos jours.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes

    l'audition


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  • Il y a vingt jours, j'ai terminé un morceau pour ensemble à cordes de 16 musiciens, à lequel j'avais travaillé depuis ce printemps.
    Depuis quelques années, je composais souvent selon mon principe que j'avais appliqué à mon morceau pour clavecin il y a cinq années. Évidemment, deux morceaux « Emprisonnement » « Water Cycle » qui ont été sélectionnés par chaque occasion cette année ont été faits de même….

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes

    Le morceau pour ensemble à cordes de 16 musiciens « HATAORI », que j'ai terminé il y a quinze jours, est composé entièrement d'une série de deux accords au début, alors il pourrait être considéré comme une sorte de Passacaille. Le titre « HATAORI » est un mot japonais qui signifie le tissage : l'action de fabriquer un tissu en entrelaçant deux séries de fils.
    Les instruments à cordes, qui parfois deviennent une superposition de solos, deviennent parfois des unissons de 2 à 5 musiciens, en tissant une grande toile qui transforme fréquemment l'instrumentation.
    Alors, la nouvelle de la maladie de mon frère cadet m'a plus ou moins inspiré pour créer ce morceau.

    ♫ le CD & la partitionJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • À la fin du mois dernier, j'ai terminé « Water Cycle (Cycle de l'eau) », un morceau pour orchestre qui consiste en trois mouvements, d'une durée totale d'environ 20 minutes. Je l'ai commencée au mois d'avril de cette année, mais ce n'est pas un morceau complètement nouveau, je l'ai extraite et recomposée à partir des morceaux suivants, en l'arrangeant pour orchestre.
    - Trio pour violon, violoncelle et piano « Parents », que j'ai terminé à la fin du mois de novembre de l'année dernière.
    - « le Feu, l'Eau ; pour instruments à vent » que j'ai terminé en octobre 2013.
    - D'ailleurs, le morceau « le Feu, l'Eau » est un arrangement, avec quelques révisions, d'un sextuor à cordes que j'avais composé en avril 2013, et d'un quintette de cuivres que j'avais composé en août 2011.

    J'ai terminé « Water Cycle (Cycle de l'eau) » pour orchestre

    Dix jours avant la date limite, le renouvellement des contrats de l'ensemble des professeurs a commencé, et cela m'a pris beaucoup de temps. Alors, je me suis levé un peu tôt pour modifier des détails et achever la partition. Exactement comme il y a un an !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes la publication | YouTubeJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Les Juifs ont souvent été persécutés dans différentes régions du globe. Avec le morceau que j'ai révisé l'autre jour, j'ai voulu transmettre l'expression intime de ma protestation contre la persécution des Juifs aussi bien qu'un monument musical aux victimes. Pour être au plus proche de ces émotions, j'ai imaginé les persécutions, mais il est fort possible que j'aie également été influencé par la catastrophe du 11 mars 2011 puisque c'est aussitôt après le désastre que j'ai composé ce morceau. Plus tard, j'ai arrangé la version pour orchestre et je l'ai de nouveau révisée récemment.
    Le thème de ce morceau, en sol mineur qui consiste en un arpège en triade et une ligne descendante, se réfère à beaucoup de musiques folkloriques y compris la musique juive, par exemple :
    [triade mineure]
    « Elokim taase shenigdal » (de Haim Israel)
    [ligne descendante]
    « Jerusalem » (de Yaniv ben Mashiach)
    « Long Live Israel » (Musique juive traditionnelle)
    etc.

    Les aspects de mon morceau, qui sont pertinents à la musique juive

    En outre, ce morceau est un hommage à de nombreux compositeurs juifs, dont :
    Henryk Wieniawski, Paul Kletzki, Aaron Copland, Erich Wolfgang Korngold, Arnold Schönberg, Alfred Garyevich Schnittke, Alexander (von) Zemlinsky, Paul Abraham Dukas, Leonard Bernstein, Morton Feldman, André George Previn, Ernest Bloch, Gustav Mahler, Darius Milhaud, Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, Steve Reich

    le fichier audio de mon morceau | YouTubeJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • La nature est pleine de grésillements et de dissonances, mais elle nous saisit parfois quand elle bruisse d'une rare consonance. Elle ne choisit pas entre consonances et dissonances. Dans le cas de la musique, la dissonance est-elle ancienne et la consonance nouvelle, ou est-ce l'inverse ? C'est au cœur de l'ancien oublié que dort la beauté nouvelle....

    La nouveauté, qui dort sous l'ancien

    Jusqu'à présent, je composais mes morceaux en mon idiome, qui n'est ni exclusivement tonal ni exclusivement atonal. Mais aujourd'hui, en écoutant mes anciens morceaux, je ressens parfois comme un sentiment d'incongruité quand survient un son tonal dans un morceau atonal. Il y a-t-il un moyen plus naturel ?
    Je désire composer une musique qui ne soit ni une rétrogradation vers le tonal ou vers l'atonal, ni une influence directe de la musique française ou allemande ou encore de la musique japonaise traditionnelle, mais qui survolerait les musiques ; il s'agirait d'une musique universelle. Pour conserver un style libre, il m'a fallu créer un nouveau système et ainsi éviter de suivre par inadvertance les règles déjà établies.

    Cette question simple m'a fait composer l'esquisse d'un morceau pour instruments à vent. Comme il est compliqué de créer l'orchestration d'un ensemble à vent, je suis en train d'en composer une esquisse pour un ensemble à cordes. Cette année, je n'avais encore composé que deux morceaux. Celui-ci, dédié aux instruments à vent, est finalement le troisième. Je vais m'empresser de l'achever !
    ...C'est ainsi que, un mois plus tard, j'ai achevé « Tombeau ; pour instruments à vent », d'une durée totale d'environ 6 minutes et 30 secondes.

    ♫ le fichier audio joué par ordinateurJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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