• Un typhon n'apporte pas seulement le désastre. L'Ouverture de « Guillaume Tell », la Symphonie « Pastorale », « Une symphonie alpestre ».... Les tempêtes orchestrales m'émerveillent. De nombreuses œuvres pour piano sont intitulées « Tempête ». Grâce à la tempête, l'art a dépassé la formule, pour évoluer davantage.

    Quand j'étais étudiant à l'Université de Shizuoka, je me suis promené un soir au bord de la mer. Là, j'ai vécu une tempête, qui m'a fait m'arrêter près de tétrapodes jusqu'à ce qu'elle ait soit passée. Les vagues s'agitaient de fureur ! Ça m'a bouleversé. Ensuite, le ciel était criblé d'étoiles.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • On peut le percevoir en voyant une carte du monde. Le Japon n'est qu'une des pièces que la puissance formidable de la tectonique des plaques a détachées de l'Asie. Ces pièces flottantes sont à la merci de la tectonique des plaques, désormais et pour toujours. C'est nous qui sommes nés et qui vivons sur cette terre vulnérable.

    Japon : les pièces de l'Asie

    Le beau Japon ! Je ne sais combien de tristesse se cache derrière son sourire.... Comme un château de sable ?

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  • Durant ces fêtes de mai il pleut à grosses gouttes jour après jour, mais hier vers midi, il y avait du soleil donc j'ai fait du vélo. De l'autre côté d'un cimetière grand comme une ville au-delà de la ligne principale Chūō, il y a un jardin grand comme une ville. C'est le jardin de Koganeï.
    Un espace sert de cours de vélo pour enfants, un autre est un paradis plein d'équipements de parc d'attractions, et encore un autre est le grand espace des barbecues, et puis un champ de base-ball, des courts de tennis, un gymnase, un musée...mais la plus grande partie de l'espace contient seulement des arbres et une touffe d'herbe. Ces espaces constituent un grand jardin.

    Le jardin de Koganeï

    Aussitôt que j'arrivai au jardin le tonnerre gronda, et il plut. J'ai decidé de retourner chez moi dans la pluie de printemps en croyant que mes cheveux étaient hydrofuges ! ...Alors j'en suis venu à être un homme mouillé.

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  • Après avoir fini mon concert, je voulais me changer les idées, j'ai décidé d'installer deux projecteurs dans ma salle de séjour. Je les ai cherchés dans les magasins de décoration d'intérieur voisins, mais il n'y avait pas ceux qui me plaisaient. Sur internet, j'ai vu que le « magasin de luminaires IKEDA » à Tokorozawa dans département de Saitama exposait beaucoup d'objets, quelques-uns m'ont plu. De plus, il faisait une remise.
    Pour aller à Tokorozawa de ma maison, on se dirige vers le nord-ouest de Tokyo en changeant de train plusieurs fois. De plus, le magasin est situé à quinze minutes de marche de la gare, donc il faut à peu près cinquante minutes de trajet. Sur la carte routière, la distance est aussi longue que pour aller à Shinjuku qui est situé à l'est de chez moi. Shinjuku, j'y suis souvent allé en vélo. Il faut à peu près une heure. Donc, j'ai décidé d'y aller en vélo aussi à Tokorozawa.

    Ma randonnée à bicyclette à destination d'un magasin de luminaires

    Il faisait beau. Dans l'avenue d'Ōmé, j'ai rencontré un grand groupe randonneurs. Il y avait des gens de tous âges et sexes, et même une personne en fauteuil roulant. En entrant dans la rue de Tokorozawa, le paysage est devenu champêtre, il a un peu ressemblé à ma ville natale, j'ai éprouvé de la nostalgie. Devant une boulangerie industrielle, il flottait un parfum sucré. Mais qui s'est transformé aussitôt en l'odeur du gaz d'échappement. En exactement une heure j'ai atteint le magasin de luminaires IKEDA. J'ai dit à la vendeuse que j'étais venu ici à vélo, cela l'a surprise.

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  • Un méga tremblement de terre de magnitude 9,0 s'est produit au Japon dans le Nord-Est de l'île d'Honsyu. Sur le moment, les portes dans ma maison battaient à toute volée. Au deuxième étage, les trois armoires à CD sont tombées et une porte en verre s'est brisée en mille morceaux. Tous les trains ont stoppé leur activité. Je n'ai jamais vécu trois minutes aussi affreuses.
    Ce jour était, par hasard, le dernier de mes quarante ans. Je remercie Dieu d'être vivant. Je sens le bonheur et la raison d'être plus fort. Je n'oublierai jamais cette journée.

    Méga tremblement de terre

    Ce tremblement de terre 5+ (accélération du sol : 1,40 à 2,50 m/s²) à l'échelle de Shindo qui a eu lieu jusqu'à Tokyo a abattu mes trois armoires à CD. La semaine prochaine, j'ai détruit celle dont une porte en verre s'était brisée, mais ai réparé et réutilisé les deux autres.
    Maintenant, elles sont posées au sol. J'ai tout remis en ordre, et j'ai nettoyé la pièce qui est devenue plus confortable. Elle me plaît davanatage que par le passé. Ça peut sembler exagéré de parler de « reconstruction » dans ce cas, mais si on imagine que l'accident (un millier de fois plus grave que ce qui est arrivé à l'intérieur de ma pièce) s'était produit sur l'ensemble de la Nation, on pourrait avoir une idée de l'étendue des dégâts.

    Une petite reconstruction

    Nous changerons à la suite du désastre. Nous apprendrons beaucoup. Mon sens esthétique a sûrement déjà changé. Je déteste le bruit des choses tombant et se mélangeant. J'aime la musique douce, chaude, mais résolue. Des œuvres pour orgue de Sweelinck et « Requiem » de Duruflé.

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