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Par St.I le 26 Juillet 2023 à 12:56
L'autre jour, une des élèves de ma classe de composition a fait une orchestration pour « La neige danse » de Debussy. Les motifs extrêmement pianistiques ne peuvent pas être déplacés directement à l'orchestre. Par exemple, les contre-temps fins consécutifs sont presque impossibles dans l'orchestre. Ils doivent donc être faits une traduction libre en un langage orchestral. Que doit-on faire ? Je n'ai pas pu trouver la solution pendant la leçon, ce qui m'a frustré. J'en ai donc aussi essayé une à titre d'exemple.
Un paysage enneigé immaculé, de la neige poudreuse tourbillonnante dans le ciel dans tous les sens. Le vent rugissant. Des branches qui se brisent sous le poids de la neige...
Étonnamment, une fois orchestré, j'ai trouvé qu'elle ressemblait à la première moitié du « Sacre du printemps » de Stravinsky.Ce CD sera sorti chez « Phasma-Music » de Varsovie.
♫ l'audition
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Par St.I le 3 Août 2022 à 15:57
La leçon d'harmonie, c'est comme un court roman policier d'une musique à quatre voix. Chaque note a sa raison d'être. Les réalisations à 4 voix de l'auteur sont supérieures, mais lorsque la mienne semble parfois meilleure, notamment dans la deuxième moitié, j'ai l'impression d'avoir pris ma revanche sur lui. Des exemples de réalisations de l'auteur d'anciens examens d'entrée sont également inclus.
A la fin de ma maîtrise à l'université des arts de Tokyo, lors de ma soutenance au sujet du morceau que j'avais soumis, un des professeurs m'a dit d'une voix douce : « Je ne comprends pas ce genre de musique... ». C'était M. Atsutada Otaka. Je prie pour son âme.
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Par St.I le 1 Juin 2022 à 13:05
« Les dessins d'enfants, exempts d'idées préconçues, tels qu'aucun adulte ne pourrait les dessiner, m'inspirent. » C'est ce que disent certains, depuis les amateurs jusqu'aux artistes de renom. Mais la musique de Mozart a mûri depuis l'enfance. C'est la preuve de son génie. Il n'est pas rare que la technique d'un enfant atteigne tout simplement le niveau de celle d'un adulte. Ceux qui sont au niveau de « saint » depuis leur enfance, sont Vélasquez, Picasso et Mozart.
Un des élèves de ma classe de composition apporte chaque fois un des morceaux d'enfance de Mozart pour l'analyser. Alors que je ne les avais jamais interprétés sérieusement auparavant, je les apprécie et les admire tout en les jouant attentivement en cours. Écriture de la mélodie, de la basse et de la voix intérieure, structure de la tension et la relaxation, et l'accord « échec au roi » (double-dominante)...comme les Inventions de Bach, comme la Sonatine de Kuhlau et de Clementi. C'est la preuve que Mozart est le successeur de Johann Christian Bach, l'un des fils de Bach.
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Par St.I le 12 Octobre 2015 à 12:37
Lors de la réunion d'information des professeurs de musique classique nouvellement embauchés de la « Shimamura Music sarl. » où je travaille au titre de superviseur, je prononçais, jusqu'à il y a dix ans, le discours suivant :
La formation des nouveaux professeurs et le renouvellement des contrats de l'ensemble des professeurs dont je suis responsable, c'est « un accordage et un entretien. » On peut interpréter librement sans être lié par la justesse des tons quand on a accordé les instruments avant un concert. C'est la formation. D'autre part, le renouvellement des contrats annuels consiste en un entretien des professeurs, particulièrement pour leur insuffler une nouvelle motivation....
D'ailleurs j'expliquais le programme détaillé de la formation et chacune de ses intentions, et finalement je demandais : « Êtes-vous prêts ? » Mon exposé durait plusieurs minutes, mais préalablement, le directeur (de l'époque) avait parlé pendant environ une heure, j'attendais en l'écoutant sur le siège voisin. Mais en fait, j'étais occupé à préparer mon discours.N.B. Aujourd'hui, je ne participe plus ni à la réunion d'information des professeurs nouvellement embauchés, ni à la formation.
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Par St.I le 21 Septembre 2015 à 14:33
Le haut immeuble de bureaux très select, qui permet d'accéder directement à la gare d'Ikebukuro, est séduisant, mais en fin de compte, ce n'est qu'une boîte. Ce qui importe le plus, c'est ce qu'on fait dans cette boîte. Plus le cadre est recherché, plus la compétition avec les concurrents voisins devient féroce. Plus la boîte est magnifique, plus il est exigé un haut niveau de service de la part des gens qui y travaillent. Quelle sorte de personnes, quelle politique seraient efficaces pour une école de musique aussi spéciale, dans une telle tour ? Quel secrétariat, quels professeurs, et quel système d'administration ?
Maintenant, l'école de musique « Shimamura Music sarl. » d'Ikebukuro, où j'enseigne la composition, a dix ans, et elle va être transférée dans un petit bâtiment près de la gare le mois prochain. À savoir si cet endroit deviendra attirant ou non, tout dépendra du personnel. Ma politique ne vacillera pas.
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