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Par St.I le 5 Janvier 2015 à 12:41
Le jour de l'An, je suis allé voir mes parents qui ont emménagé dans une maison de retraite à Yugawara, il y a deux ans. Je leur ai offert des cadeaux, un CD de mes morceaux et un prospectus de concert sur lequel ma biographie est brièvement retracée. En lisant ma biographie, ma mère m'a dit : « Tu sembles être un grand professeur, mais tu resteras toujours notre enfant. »
Au déjeuner, nous sommes allés à la salle à manger, trinquer autour d'une bière, en prenant un sandwich. Mon père m'a dit que son traitement contre le lymphome était pénible et qu'il lui faisait perdre l'appétit. Il m'a également dit que ma mère perdait la mémoire et qu'il devait lui apporter une attention constante. Il y avait de nombreuses autres choses que j'aurais voulu écouter et dont j'aurais voulu parler, mais nos conversations deviennent de plus en plus monotones d'année en année. Avant toute chose, c'est le sourire de mes parents, qu'ils m'ont adressé quelquefois, qui me donne le plus de courage.
J'ai reçu des cadeaux : une brique de saké de la part de mon père, et un assortiment de gâteaux bon marché de la part de ma mère. Cette année, je suis allé seul prier au temple voisin, puis je suis parti.
Bonne et heureuse année !
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Par St.I le 29 Décembre 2014 à 12:17
Il y a, à 5 minutes à pied de chez moi, un petit restaurant qui s'appelle « e+qual ». Le chef prépare avec les légumes de son propre jardin et du riz bio un « plat du jour » qui me plaît beaucoup. Il coûte 880 yens, mais seulement 500 à emporter. Cela fait presque dix ans que ma compagne nous achète une fois par semaine ce déjeuner à emporter. On dit que ce restaurant va fermer cette semaine, alors je suis allé y acheter mon déjeuner à emporter pour la première fois.
Le chef, un peu plus jeune que moi, était décontracté et jovial. La serveuse était taciturne. Il y avait deux petits pots de fleurs qui m'ont paru être des cadeaux de clients.
Lorsque la serveuse m'a remis mon déjeuner, je lui ai donné ma carte de visite sur laquelle j'avais écrit ces quelques mots « Merci pour ces dix années ». Mais, en sortant, j'ai réalisé que j'avais oublié de payer. J'y suis retourné. Le chef a dit à la serveuse en souriant : « Quelle étourdie ! ». C'est un restaurant consciencieux et très honnête....
Bonne année !
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Par St.I le 28 Juillet 2014 à 02:09
Nous nous voyons chaque été, mes parents et moi. Cette année, comme ils veulent me rendre visite, je vais leur offrir des sandales, qui leur seront utiles dans leur maison de retraite. Cependant la visite a été annulée, parce que mon père devait se faire enlever un lymphome à l'aisselle. Comme l'opération allait se faire sous anesthésie générale, la présence d'une personne de confiance était exigée, mais il m'a paru inquiétant que ma mère y aille seule, donc j'y suis allé moi aussi... avec les sandales.
Hier, l'opération a fini pendant que je déjeunais au restaurant de l'hôpital avec ma mère. Le jeune docteur nous a expliqué gaiement, avec enthousiasme, que le lymphome était petit, et que l'extraction n'avait duré qu'environ vingt minutes. J'ai dit quelques mots à mon père qui se réveillait de l'anesthésie, et je suis parti.
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Par St.I le 19 Mai 2014 à 16:13
Pour célébrer le dixième anniversaire de collaboration avec ma partenaire à quatre mains, et comme c'est le printemps, j'ai cuisiné un sukiyaki. J'ai sorti un sukiyaki-nabé (une casserole pour sukiyaki) et une cuisinière à gaz portable qui ont été laissés dans le fond de mon armoire de cuisine pour voir s'ils étaient tachés d'huile. En premier lieu, je les ai nettoyés. Ensuite.... Comment fait-on un sukiyaki ? Avec du bœuf en tranches fines, du shungiku (feuilles de chrysanthème), des nouilles shirataki en konjac, du poireau, et du yaki-dôfu (tofu grillé).... Pour l'accompagner, un bol de riz et du vin rouge.
« Joyeux anniversaire ! Grâce à toi, ces dix années ont pu être très riches. Je te remercie par avance pour les 10 prochaines années. »
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Par St.I le 5 Janvier 2014 à 02:11
Le jour de l'an, je suis allé voir mes parents dans leur maison de retraite à Yugawara. Quand j'y suis arrivé, mes parents avaient déjà fini leur petit déjeuner, alors je suis allé à la salle à manger avec ma mère, et moi seul ai pris mon petit déjeuner constitué d'un petit zōni. C'est la première fois que je ne mangeais pas les « osechi ryōri », les plats traditionnels du Nouvel An japonais, de ma mère.
De retour à leur appartement, je leur ai offert des cadeaux comme un saké à boire froid et une enveloppe pour les frais de repas, mais en disant : « Voici un cadeau de Nouvel An pour vous ! », cela les a touchés jusqu'au fond du cœur. « C'est la première fois que nous recevons un cadeau de Nouvel An de Satoru » a dit ma mère. « Je suis arrivé à l'âge où mon fils me donne un cadeau de Nouvel An » a dit mon père. Alors, mon père a commencé à parler du reste de sa vie. Lorsque la gratitude envers ma mère est sortie de la bouche de mon père, je l'ai chaleureusement applaudi. Ce sont les mots que j'aurais aimé entendre de mon père, lors de leurs noces d'or, il y a quatre ans.
Quand je suis parti, nous sommes allés prier au temple avoisinant. Voyant qu'elle avait du mal à monter l'escalier de pierre, j'ai prêté la main à ma mère. C'est la première fois depuis mon enfance que je joignais ma main à la sienne.
Bonne et heureuse année !
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