• Au milieu du mois dernier, j'ai retrouvé mon frère cadet avec qui j'avais perdu contact depuis de nombreuses années. J'avais en effet reçu un coup de téléphone de l'hôpital de Tsukuba, dont le secrétaire m'avait dit que mon frère avait été hospitalisé pour une grave maladie des organes internes.

    SOS de mon frère cadet

    Je suis devenu son garant, et j'ai fait un aller-retour entre l'hôpital et la mairie de Tsuchiura où il réside. Puis, un autre jour, je lui ai apporté des vêtements et un ordinateur portable que mon père avait laissé après sa mort, pour que mon frère puisse voir des photos de la famille, des documents relatifs aux affaires familiales et des dossiers de mon blog. Maintenant, il est toujours à l'hôpital.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • L'autre jour, chez ma mère, au fond d'un placard du salon, j'ai trouvé trois cartons plats scellés. L'un était un cadre inutilisé, les autres étaient deux calligraphies japonaises de la main de ma mère, dans leurs cadres. Ma mère m'a donné celle des deux qui est horizontale. Quand je l'ai démonté pour le nettoyer, j'ai trouvé que le cadre semblait fait par un amateur, peut-être par mon père. Si c'est le résultat d'une collaboration entre mes parents, ça me parle davantage que d'acheter une peinture contemporaine d'un peintre inconnu.
    D'abord, je l'ai vu sous l'aspect artistique, sans déchiffrer. Il s'agit de la forme des lignes, du rythme des nuances d'encre et de la disposition inattendue des lettres….

    Calligraphie japonaise de ma mère

    D'après ma mère, le texte est un poème de « Saïgyô », pour lequel elle a créé tous les éléments par elle-même : la forme des caractères, la façon d'aller à la ligne, la disposition des lettres, et la manière de créer des espaces, c'est sa meilleure calligraphie entre plusieurs essais corrigés par son professeur, quand elle avait entre cinquante et soixante ans. Je lui ai dit : « Super ! », alors elle m'a répondu : « Ce n'est rien d'extraordinaire ! »
    Je l'ai accrochée au mur de la pièce où se trouve mon piano. Bien que j'aie eu peur que cela détonne dans une pièce où on produit de la musique occidentale, c'est très intéressant au contraire. On peut y déchiffrer des scènes de toutes les saisons.

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  • Je suis allé au concert « ChildAid Asia~Friendship Concert 2017 » qui s'est déroulé le mercredi 29 mars à la Salle Municipale Culturelle d'« Ushigomé-tansu » à Shinjuku Tokyo à 18h30. Il s'agit d'un concert de charité donné par des enfants sélectionnés au Japon et en Asie du Sud-Est.

    Le concert « ChildAid Asia~Friendship Concert »

    C'est surtout le premier mouvement du « Trio pour violon, violoncelle et piano » de Felix Mendelssohn qui m'a beaucoup impressionné. L'un des interprètes était Rin Uchida (violoncelle). Après le concert, je suis allé voir un des enfants à sa sortie de scène.

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  • Mon père était assidu, rigoureux et perfectionniste ; il était robuste et il excellait dans tous les sports depuis son plus jeune âge. Il avait deux traits de caractère principaux : sa faculté de concentration et son côté argumentatif et tatillon. Parfois, il imposait son opinion, d'autres fois, il s'expliquait longuement en croisant les bras.
    Quand il se blessait, il en riait. Dès qu'il y avait un problème dans la famille, n'importe quel problème, il nous le reprochait, nous encourageait à réfléchir et faisait son possible pour nous montrer l'exemple et nous aider. Même lorsqu'il était triste, il avait l'air irrité. Je l'ai constaté un jour d'été, quand j'étais étudiant, au moment de le quitter.

    Une année s'est écoulée depuis la mort de mon père

    Maintenant, une année après sa mort, ma relation avec ma famille a changé. Nous sommes devenus plus attentionnés. Je range de l'ordre et je fais le ménage chez ma mère, sans conserver trop d'objets. Je ne regarde pas à la dépense, si elle est raisonnable, en échange d'un minimum de confort et de bonheur.
    À la mort de mon père, pour qu'il ne soit pas mort en vain, nous avons décidé de changer, et nos rapports se sont améliorés, mais c'est grâce à lui que ce changement est devenu possible. Il avait, par exemple, veillé à ce que ma mère ne manque de rien après sa disparition. La relaxation absolue, c'est la mort ; la vie est une grâce. C'est ce que la fin de mon père m'a permis de comprendre.

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  • Après la mort de son père, un fils a examiné les comptes bancaires pour sa vieille mère devenue veuve. Il a alors découvert, sur internet, l'existence d'un compte caché au nom de sa mère. C'est le père qui avait versé de l'argent sur ce compte. « Connaît-elle ce compte ? » Le fils a anxieusement téléphoné à la banque. Mais l'employé de banque a catégoriquement refusé de lui répondre, à moins que la question n'émane de sa mère elle-même.

    Le compte bancaire caché

    Un jour, le fils est allé trier une pile de documents chez sa mère, pour trouver le contrat du compte. Il s'agissait des fonds que sa mère lui laissera quand elle rendra son dernier soupir.

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