• Le magnifique thème de début qui monte en flots de doubles croches, où des notes sont parfois attaquées en syncope, disparaît tôt. Mais pourquoi ? Soudain, il fait place à un rythme joyeux et sautillant, puis à une valse énergique…. Dans la seconde moitié, la technicité pianistique est éliminée, pour approfondir l'harmonie, semblable à celle d'un orgue. Un autre thème, descendant, lent, paraît simple, mais la structure de la phrase est plutôt compliquée, et il faut y prêter attention quand on le mémorise.

    « Novellette Op. 21, No. 8 » de Schumann

    Au début, j'étais mécontent de la conclusion qui ne m'a paru qu'une réexposition des thèmes secondaires, mais maintenant, je vois que c'est le thème de début, angoissé, qui se transforme en valse énergique ! Il s'agit de « Novellette op. 21 nº 8 » de Robert Schumann, que j'ai mémorisé.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • « Père de la symphonie » ou « père de la sonate ».... Il s'agit de Haydn, dont je viens d'achever d'interpréter l'intégrale des sonates pour piano. Mais il y a trop de sonates pour les interpréter tout seul, par ailleurs quelques-unes sont ennuyantes. Je les ai donc jouées très vite, à quatre mains, un peu comme lors d'une lecture à vue.

    Intégrale des sonates pour piano de Haydn

    Précurseur de Beethoven, Haydn nous offre ici de superbes jeux sonores ! Ces sonates ne sont pas bouleversantes, aspect qui, lui aussi, convient bien au jeu à quatre mains.
    Précepte : Joseph Haydn, j'ose à donf !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • « La terrasse des audiences du clair de lune » : 7e pièce du deuxième livre des « Préludes »
    On voit l'ondulation de l'accord de septième de dominante et des mélodies sans sophistication sur l'harmonie chromatique. Par ailleurs, un passage, qui comporte de nombreuses altérations, paraît compliqué au premier abord, mais en réalité ce n'est rien d'autre qu'une broderie autour de l'accord de septième de dominante. Le son paraît mystérieux mais, si on élimine la note extrêmement basse qui se meut très lentement, il devient plutôt ordinaire. Il est intéressant de noter que c'est une marche utilisant uniquement les touches blanches qui constitue le point culminant.

    « La terrasse des audiences du clair de lune » et « Poissons d'or » de Debussy

    « Poissons d'or » : 3e pièce de la deuxième série des « Images »
    Si on joue la première moitié fortissimo, à la place du pianissimo qui occupe presque toute cette première moitié, en un instant la pièce se transforme en un « Moment Musical » de Rachmaninoff. Comme une modulation par enharmonie de la période romantique, le thème revient de façon inattendue. Le tout se développe presque anarchiquement, comme une improvisation. La seconde moitié évoque « Feux d'artifice », du même compositeur.
    Ces deux morceaux de Debussy sont ceux que j'ai mémorisés. C'est mon sens esthétique qui a les combinés.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Sur un motif très doux « la-sol, la-sol… », la ligne chromatique des croches, ondulante en va-et-vient à une octave d'intervalle, monte comme le brouillard, pour fréquemment moduler. Cela peut-il être ut majeur ? La mesure fondamentale est 6/4, néanmoins souvent 3/2. Il s'agit du « Capriccio Op.76-8 » de Brahms qu'un professeur a interprété lors du renouvellement des contrats de l'ensemble des professeurs, et il m'a captivé. Incidemment, au sujet de son interprétation, plusieurs notes dans les octaves basses m'ont paru trop fortes, alors je devais m'en assurer en l'interprétant moi-même. Je l'ai interprété pour vérifier si mon intuition était juste, mais en même temps pour admirer davantage ce chef-d'œuvre. J'ai donc décidé de le mémoriser.

    « Capriccio Op.76-8 » de Brahms

    Ses éclaboussures de notes ne sont pas de simples ornements, mais fonctionnent comme des vecteurs. Le rythme, qui se change en 6/4 au point culminant de la seconde moitié, où il est en « échec au roi » à ut majeur, lui aussi est intéressant. Dans la conclusion, les croches s'éteignent, pour commencer un choral tranquille, qui ne fait qu'une flambée.

    ♫ l'auditionJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Je viens de finir d'apprendre par cœur le premier mouvement de la « Sonate pour piano nº 3 » de Robert Schumann.

    C'est une sonate ambitieuse, dans laquelle le compositeur a donné libre cours à son énergie juvénile. Des lignes descendantes consécutives apparaissent, et la remontée se fait sur un rythme de notes pointées. Une partie coïncide avec la troisième pièce, pour les petits, de l' « Album pour la jeunesse ». Son audacieuse simplicité me surprend. Pour moi, compositeur contemporain enclin à privilégier la technicité, cette sonate est éblouissante comme le rêve d'un passé perdu.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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