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Par St.I le 25 Octobre 2012 à 12:13
Un jeu sacré de quinze secondes pendant lequel l'orchestre produit simplement un beau ton, de rien n'être conduit, de rien n'être exprimé.... Il s'agit d'accorder les instruments avant le concert. Aujourd'hui, je me suis rendu compte de cette signification. Enfin, la musique suivante doit présenter au moins un attrait transcendant l'accordage.
Et l'œuvre qui a facilement balayé, comme d'un coup de pied donné en riant, l'agréable tension de l'accordage était le « Concerto pour piano et orchestre » de Makiko Kinoshita. D'autre part, par la seule écoute de l'accordage, j'ai senti que la nouvelle œuvre je n'avais pas encore écoutée commencerait par le carillon tubulaire. J'avais vu juste. Il s'agit de l'œuvre de Horikoshi.Le « Projet pour orchestre 2012 » au « Tokyo Opera City Concert Hall », le 16 octobre 2012 / piano, Kotaro Nagano / L'Orchestre symphonique de Tokyo dirigé par M. Takeshi Ooï
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Par St.I le 4 Septembre 2012 à 01:26
J'ai écouté Helmut F. Lachenmann jouer sa pièce au piano à deux mètres de moi. Comme j'avais supposé d'après ses œuvres, son jeu était celui de quelqu'un qui a trop de capacités en musique classique, et qui donc les a transcendés sans difficultés.
Une autre grande œuvre pour piano jouée par sa femme et une œuvre pour quatuor à cordes étaient aussi des chefs-d'œuvre qui ont été vraiment composés par des techniques de jeu étendues. Cela fait vraiment penser à Arnold Schönberg qui composait « par » le dodécaphonisme, mais jamais « pour » le dodécaphonisme.(Au concert de Helmut F. Lachenmann donné à l'Eglise chrétienne de Doujin, le 24 août 2012)
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Par St.I le 2 Septembre 2012 à 01:47
Il existe deux types de répétitions : celles rendues ennuyeuses par un idiome musical compliqué et celles, magiques, qui, en changeant l'invariabilité en l'attrait, créent chez l'auditeur une excitation.... J'ai écouté les deux sortes de répétitions dans les œuvres différentes d'un même compositeur. Ce qui distinguait les œuvres composées d'un même idiome musical était l'usage du rythme et l'orchestration.
Au concert des œuvres orchestrales de Franco Donatoni donné au Suntory Hall, le 22 août 2012
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Par St.I le 6 Juillet 2012 à 01:27
Je suis allé au concert « Music Tomorrow 2012 » joué par l'Orchestre symphonique de la NHK dirigé par M. James MacMillan, au « Tokyo Opera City Concert Hall » à Shinjuku Tokyo, le 29 juin 2012.
莫囂圓隣之大相七兄爪謁氣* ~ for Orchestra (2012) [Œuvre commandée par l'Orchestre symphonique de la NHK / Création mondiale] de Masaki Norikura
Cette composition commence par un chaos de pizzicatos, auxquels viennent bientôt s'ajouter des tambours, suivis des cuivres et des bois. Une couche de mélodies parallèles aux bois m'a fait penser à de la musique folklorique coréenne. Au point culminant, un cri aigu des violoncelles introduit une fugue endiablée.
(* Personne ne peut lire le titre)
Symphonie ~ Au-delà du Temps ~ (2011) [Œuvre ayant obtenu le 60e Prix Otaka] d'Atsutada Otaka
Atsutada Otaka est-il le Roussel japonais ? Cette symphonie, dont le compositeur est présenté comme un successeur de Dukas, Messiaen, Bartók, Akio Yashiro et Akira Miyoshi, sonne parfois comme une composition musicale inspirée du film « Harry Potter ».Parada (2011) [création au Japon] de Magnus Lindberg
Cette œuvre utilise comme seul support, sur toute sa durée, la gamme spéciale ascendante, sujette à de nombreuses transformations et à l'apport fréquent d'éléments dynamiques. J'ai admiré la réalisation parfaite de cette conception.
Violin Concerto (2009) [création au Japon] de James MacMillan
Le 1er mouvement est d'un caractère barbare et démoniaque, non sans rappeler Stravinsky. Le 2e mouvement est plein de beaux épisodes nostalgiques, par exemple un trémolo d'accord mineur faisant penser à une fontaine. Le 3e mouvement faisait penser à un véritable combat de divisions blindées entre la soliste et l'orchestre. J'étais renversé par l'excellence et l'audace de l'orchestration.
(Akiko Suwanaï, violon)
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Par St.I le 6 Juin 2012 à 00:39
Je suis allé au concert des œuvres orchestrales de Wolfgang Rihm donné à la Salle Sogakudo de l'Université des Arts de Tokyo, pour THE MUSEUM OF CREATIVITY 2012.
L'orchestre de « Dritte Musik - pour violon et orchestre » ne comportait ni flûtes ni trompettes ni violons, mais un accordéon qui parfois renforçait, parfois devenait l'ombre du violon solo. A l'exception d'une chambre sonore brillante, faite par cet accordéon, une harpe et un piano, le style fondamental était une formation dont le violon solo courait de manière incantatoire sur un tapis d'un bourdon sombre fait par l'orchestre. Par exemple, deux fois au cours du jeu, plusieurs pizzicatos du violon et des sons secs du conga se succédant par longs intervalles comme des gouttes, et le point culminant passant comme un orage, toute l'œuvre m'a paru comme un phénomène météorologique.
Chiyoko Noguchi ; violon / Durée ; environ 20 minutesL'orchestre de « Das Gehege – une scène nocturne d'après "chorale de fin" de Botho Strauss pour soprano et orchestre » était un grand orchestre standard. Le style de la musique en elle-même était aussi orthodoxe qu'une addition de ceux de Berg et de Richard Strauss. L'insertion d'un fragment pour basson de « Kammersymphonie op.9 » de Schönberg, et d'un récitatif de style Haendel, d'une part et, d'autre part, le rugissement des harmonies dissonantes fortes et contemporaines pour les grandes scènes de colère ou de surnaturel ont permis à l'œuvre de naviguer librement dans l'histoire de la musique.
Naomi Satake ; soprano / Durée ; environ 40 minutes
L'Orchestre philharmonique Geïdaï de Tokyo, dirigé par Zsolt Nagy
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