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Par St.I le 18 Septembre 2011 à 14:19
En analysant une image prise par un télescope astronomique géant, dans le lointain d'une étoile scintillante, on peut reconnaître non seulement la figure passée, mais aussi la figure originelle de l'étoile. La lumière lointaine est la lumière passée. Plus elle est passée, plus elle perd sa lumière. La lumière scintillante est la figure évoluée qui est plus proche du présent.
J'ai transposé ce principe au son. Le motif originel simple qui a été exposé pianissimo se complique peu à peu en allant crescendo. J'ai terminé comme cela un duo pour saxophone alto et piano qui s'appelle « Psaume ». Il sera exécuté pour la première fois le samedi 5 novembre à Shizuoka. Je vais jouer la partie piano.
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Par St.I le 18 Août 2011 à 14:07
J'ai terminé un morceau pour quintette de cuivres qui s'appelle « Quintette de Cuivres ». Un titre comme celui là peut être donné à des morceaux mettant ainsi en valeur le compositeur, de même que pour le « Quatuor à Cordes ». On peut l'appeler de la « musique pure » ; une musique exclusivement instrumentale, dépourvue de toute relation avec la poésie ou une quelconque image. Ou encore une musique qui exige des capacités de jeu et des traits.
J'ai ordonné plusieurs fragments, que j'avais composés depuis le mois de juin, en tenant compte de ce points de vue. Tout bien considéré, on a exclu les sons ordonnés, les sons confortables et les curiosités trop évidentes. Entre autres, ce qui était plus dur à composer était le début et la fin du morceau. Lorsqu'on les a finalement decidés, c'était début août. J'espère que ce sera une musique contemporaine pure pour quintette de cuivres qui est à l'égal du Quatuor à Cordes.
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Par St.I le 10 Mars 2011 à 11:52
J'ai composé deux nouvelles créations pour trombone cette année. L'une est une suite pour trombone seul (consisté en 7 morceaux) pour les étudiants. La composition avait été demandée par l'organisation de mes collègues professeurs de trombone. Ce projet va vers l'année prochaine.
L'autre est un septuor professionnel (7 mins.).* Je l'ai soumis à une compétition. Je connais bien le trombone, car je l'ai étudié à l'Université comme un second cours. La structure simple permet convenable d'apprendre le principe d'instruments à cuivre. Mais, concernant la technique professionnelle, l'aide de spécialistes étaient indispensable. La conférence par la SJMC (Société Japonaise pour la musique contemporaine) en 1999 était utile. On peut regarder les matières de la conférence sur le site de M. Kousei Murata qui a été le conférencier.Alors, j'ai déjà successivement composé pour trombone, mais en plus je vais composer deux morceaux qui représentent le cuivre avant cet été.
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Par St.I le 17 Novembre 2010 à 04:36
J'aime composer pour les instrumentations étrangères. Récemment, on m'a demandé de composer pour piano à six mains, pour des pianistes professionnels. Par le passé, j'avais composé un morceau pour piano à main droite qui était l'un de mes principaux travaux, mais cette fois-ci, à six mains ! « C'est comme faire de la gymnastique dans un train bondé. »
Le travail n'était pas la composition mais l'arrangement. L'original était le nocturne célèbre de Chopin. Pour évaluer l'arrangement même de l'œuvre, l'interprétation nouvelle de l'original devrait être compatible avec le regard admiratif de l'arrangeur. Puisque l'opinion générale est que les compositeurs contemporains utilisent des techniques trop difficiles pour qu'on puisse apprécier leurs morceaux, ils devraient faire quelque chose d'excitant avec celles-ci pour renverser l'opinion.
En tout cas, bien qu'il y ait six mains, je n'arrangerai jamais avec les sons trop épais. Ce sera plutôt une arabesque qui changera son visage en alternant d'une main à six mains.
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Par St.I le 17 Octobre 2010 à 01:59
Un roman n'est pas un essai. Il doit être la structuration de rêves, d'illusions et de spéculations dans tous leurs aspects. S'il reste la moindre description que le lecteur trouvera ridicule, alors, c'est la fin de tout !...
C'est une citation du défunt M. Yutaka Haniya qui était l'auteur d'une superproduction inachevée « Les esprits de la mort (Shirei) », dont mots coïncident avec ma conception de la composition aussi. Tout bien considéré, la composition est une ruse musicale. Ce doit être un jeu avec les esprits musicaux.
L'alto, dont le timbre est voilé et le piano, dont le timbre est brillant comme ceux d'un instrument de percussion... De la rencontre entre ces deux instruments, quel mirage pourra naître ?Note de programme ; "Mirage, pour alto et piano" (2002)
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