• Depuis deux mois, je compose une œuvre pour sextuor à cordes. Sur mon violon, j'ai testé la possibilité et les effets du jeu des accords d'harmoniques naturels.

    Jouer des accords d'harmoniques naturels

    1) La quinte juste : sur une même position, elle est facile à jouer et sonne très bien.
    2) L'unisson juste : les doigts effleurent la corde basse au tiers et la corde haute à la moitié. Pratique pour jouer fort.
    3) L'octave juste : les doigts effleurent la corde basse au tiers et la corde haute au quart. Jouable, mais ne sonne pas bien.
    Les autres cas sont impossibles. Chaque corde peut être jouée; néanmoins, on ne peut pas jouer deux cordes ensemble. Cela s'explique par le fait que les périodes des sons de ces autres consonances ne s'accordent pas dans une résonance commune. C'est la grande différence entre les consonances parfaites et les consonances imparfaites.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Depuis décembre dernier, on a déjà fait cinq répétitions soignées de la « Solitude ». D'abord, on a compris que la flûte basse ne pouvait pas jouer rapidement le va-et-vient d'un arpège sur une large tessiture. Je supposais que cette impossibilité était due à la longueur d'onde sonore. Je l'ai modifié mais après la deuxième répétition, je l'ai modifié encore une fois. Ensuite, pour jouer une partie dont la flûte basse joue activement en staccato, j'ai demandé au flûtiste d'employer un coup de langue spécial.

    Le lien entre la création et la composition

    D'ailleurs, il y avait d'innombrables modifications subtiles à la partie piano. Il s'agissait de la modification du rythme due à celle du tempo, la modification des nuances, la modification à la pédale d'un mouvement entier.... Pour tout dire, c'est finir en raffinant la composition.
    La création se donne dans neuf jours. On dit « création » en français pour la première exécution.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'ai appris à jouer du clavecin en suivant une fois par semaine la classe de « Basse continue » quand j'étais étudiant à l'École supérieure de l'Université des arts de Tokyo. Mais, le contenu de la leçon était de réaliser une basse chiffrée, donc maintenant, je dois repartir de zéro et chercher comment on doit inscrire les tirants de registre pour composer un morceau contemporain pour clavecin.
    Évidemment, car le genre de musique pour clavecin s'est terminé par la période baroque, toutes les partitions marchandes pour clavecin sont seulement celles de la période baroque. Sur les partitions, il n'y a pas d'inscription des tirants de registre.
    Alors, j'ai cherché sur internet et trouvé la partition gratuite de « Continuum pour clavecin » de Györgi Ligeti. Sur la partition, il y a des inscriptions [8'], [4'], [16'+8'+4'] etc. au lieu de la notation des nuances. J'ai inscrit les trois inscriptions en additionnant [peau de buffle] sur mon morceau.

    J'ai terminé une œuvre pour clavecin

    ...Le morceau s'est terminé il y a dix jours et je l'ai envoyé. En souhaitant de créer non pas du clavecin qui envie le piano, mais qui est envié par le piano.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Plusieurs minutes de route vers le nord-ouest de la gare de Mishima, la salle civique culturelle de Nagaïzumi « verte forêt » est situé dans la nature. Il y a seize ans, lors de l'ouverture de la salle, on m'avait donné commission de composer une opérette d'après une histoire populaire locale, et je l'avais dirigée en cette salle.
    En ce moment, je compose une nouvelle œuvre pour clavecin, donc j'ai recherché sur internet pour utiliser mon temps pendant mon retour chez ma famille, alors j'ai trouvé un clavecin à la « verte forêt », je l'ai réservé et on l'a accepté avec plaisir.

    Le clavecin de la « verte forêt »

    L'après-midi du 12 août, dans la salle de concert, où l'air conditionnée est réglée comme il faut, dont la capacité d'accueil est de 800 personnes, j'ai essayé le clavecin pendant trois heures et demie. J'ai découvert l'effet que pouvait engendrer les différentes combinaisons sur les tirants de registre pour chaque octave, ou chaque idée musicale. Entre autres, on pouvait produire un effet magnifique en changeant rapidement chaque main sur les claviers qui ont été mis sur des registres différents. L'arpège du plus grave registre a duré 30 secondes environ.
    Au milieu de cela, le chef de la salle est venu me saluer.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Une nuit j'ai fait un merveilleux rêve : j'entendais le son éparpillé d'un orchestre de chambre qui jouait différents mouvements sautillants. La musique tournait et tournait, les sonorités des cuivres en particulier fusaient parmi les autres comme des feux d'artifice s'élançant dans un ciel nocturne. Je me sentis immergé dans la majesté des cieux semés d'innombrables étoiles brillant comme des diamants, et cette vision m'inspira profondément.
    En cherchant le titre de ma pièce, j'ai trouvé quelques sens figurés de « feu d'artifice », comme par exemple, grandeur d'esprit, passion, représentation passionnée, etc. En réalisant que telles étaient en somme mes ambitions quant à cette pièce, je lui ai donné sans hésiter le titre de « Fireworks ».
    L'œuvre est écrite pour quatuor à cordes, deux quintettes à vent (bois et cuivres), piano, accordéon et percussion. En épuisant les particularités de chaque instrument, j'ai essayé de dépeindre non seulement les images d'un feu d'artifice, mais aussi celles d'un ciel parsemé d'étoiles et de l'obscurité de la nuit tout autour, en suivant l'évolution de mon émotion musicale. J'ai utilisé plusieurs techniques : dodécaphonisme, canon, modes, bruit de souffle, etc.

    Une œuvre après un rêve

    Les deux mois (novembre - décembre 2003) que j'ai employés à composer cette pièce ont été une période vraiment réjouissante; je me sentais dans un merveilleux rêve.

    le fichier audio d'un extrait


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