• Cette année encore, je voudrais exprimer ma reconnaissance pour les nombreuses interprétations magnifiques qui viennent de nous être offertes. Chaque ensemble possède son propre charme. Présenter quelque chose à un public, c'est une compétition entre la technique et la sensibilité. De ce point de vue, voici ce que je voudrais vous faire remarquer :
    - La dynamique sonore dépend presque de la basse.
    - Là où un fortississimo (fff) est indiqué, on peut produire un terrible bruit. Ou plutôt, à cet endroit, le compositeur veut le bruit.
    - Ce petit signe est lourd de sens. C'est un point d'arrêt, où le compositeur veut que le moment dure pour l'éternité.

    La sensibilité artistique

    Alors, vous êtes comme des athlètes de la musique. Ce que vous devez écouter habituellement, ce que vous devez interpréter et comment vous devez l'interpréter, c'est comme le bon régime alimentaire et l'entraînement pour un athlète. De cette manière, j'espère que vous améliorerez votre technique et votre sensibilité artistique, pour bouleverser l'auditeur, comme aujourd'hui !

    (Discours critique que j'ai prononcé à la fin du « 23e Concert des ensembles de mandolines et de guitares de l'Association Culturelle des Lycées de Shizuoka » en novembre 2019)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Mon morceau « Superstring Theory » pour deux pianos, qui a été créé à Séoul l'année dernière, sera interprété pour la première fois au Japon lors du concert suivant :

    40e Festival de musique d'Edogawa » organisé par l'association musicale d'Edogawa
    Dimanche 15 décembre 2019
    Grande salle municipale culturelle d'Edogawa
    Entrée libre (Mon morceau sera interprété le soir)

    Yuki Akatsuka et Rié Fukano ; piano
    (Œuvre dédiée à Shin Sato, mon professeur)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Afin d'échapper à la complication et à la difficulté de Szymanowski, j'ai mémorisé chaque scherzo des « Sonates pour piano nº 2 et nº 3 » de Chopin. L'ordre dans lequel je les interprète est d'abord le scherzo de la sonate nº 3, ensuite celui de la nº 2.

    Scherzos des « Sonates pour piano nº 2 et nº 3 » de Chopin

    Celui de la sonate nº 3 évoque une glissade acrobatique sur de la neige fraîche, avant que tombe une nuit inquiétante.
    En revanche, celui de la nº 2, héroïque, commence par les bruits de la terre, et évolue vers une nuit douce-amère.
    Je veux mémoriser autant d'œuvres miraculeuses que possible !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Cet été, j'ai terminé quatre trios pour flûte basse, violoncelle et piano. Mais tous sont des versions révisées des morceaux suivants. Comme chaque morceau doit durer moins de trois minutes, j'ai plus ou moins condensé les morceaux originaux :
    - Le premier, le deuxième et le quatrième mouvements de « Solitude, pour flûte basse et piano »
    - « Breeze in A » pour flûte basse, vibraphone et trio à cordes (retitré « Breeze in C » )

    Le fruit de cet été

    Pour « Breeze in C », j'ai composé une nouvelle coda au violoncelle seul, mais comme c'est une technique étendue, dont l'ordinateur ne peut pas produire les sons, je l'ai donc interprétée moi-même, pour mixer l'enregistrement avec celui qui est joué par ordinateur.
    De plus, d'après la coda, j'ai composé un fragment pour violoncelle seul d'une durée de 30 secondes, pour un autre concours.
    Il était utile de faire du violoncelle chaque jour !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Contemporain de Ravel et de Scriabine, Szymanowski, a, lui aussi, poussé jusqu'aux limites du possible la musique tonale, qui touchait à sa fin, pour développer un nouveau charme.... Il s'agit de l'« Étude op. 4 et op. 33 ». J'ai mémorisé les quatre pièces suivantes des Études (dans l'ordre où je les interprète).

    L'« Étude op. 4 et op. 33 » de Szymanowski – extraits

    op. 33, nº 11 : L'harmonie de la note chromatique évoque pour moi la tristesse de « Tristan et Isolde » de Wagner. Le grand arpège sur la note basse de Ré est joué trois fois, en enflant énormément.
    op. 33, nº 1 : L'harmonie polytonale dans laquelle le sol bémol majeur est superposé au ut majeur rappelle parfois celle de « Jeux d'eau » de Ravel. Mais quant au rythme, ce morceau, qui marche mécaniquement est facile. Il annonce plutôt Poulenc.
    op. 4, nº 2 : Ce morceau est pour ainsi dire un hybride né de l'« Étude op. 10, nº 10 et op. 25, nº 9 » de Chopin. L'harmonie bouleversante se transforme librement en scintillant comme un kaléidoscope, mais la basse est très limpide comme la basse continue du Canon de Pachelbel. J'adore !
    op. 33, nº 5 : C'est un air court et grave dans le style de Brahms, qui revient à la tonique comme par magie.

    ♫ l'auditionJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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