• J'ai écouté les quatre premiers compétiteurs des six de la « Finale de sélection du 7e concours international d'orgue de Musashino-Tokyo » à la Salle Municipale Culturelle de Musashino (salle de récital). Les quatre compétitrices que j'ai écoutées étaient Japonaises. [Répertoire exigé: Le programme doit comporter des œuvres de la période romantique et au moins une œuvre de J.S.Bach / Durée ; 30-40 minutes]

    7e Concours International d'orgue de Musashino-Tokyo

    J'ai senti qu'il y avait quelques différences dans la capacité des compétitrices à garder l'attention de l'audience. Par exemple, la registration, la balance du volume de la pédale, le sens du rubato, et la longueur de la note de la cadence. On pouvait percevoir quelques influences de style du jeu du piano dans le rubato de certains organistes qui sont reconvertis d'étudiants en piano. Une sorte d'expression intime propre à l'instrument solo n'est pas adéquate à l'orgue, lorsqu'il est l'instrument solo.
    Ensuite, le chorale interprété avec le trémolo m'a paru rendre la musique trop douce, comme une musique de noce. Au contraire, si on joue une œuvre entière par un registre unique, l'interprétation ne peut pas éviter d'être monotone. Comme l'orgue produit le son électriquement, si des sons bruyants destructifs sont produits, cela n'est pas la preuve de la capacité des interprètes, plutôt la seule dissonance bruyante perd son efficacité.
    À mon avis, c'était Mme Eiko Yoshimura qui était la meilleure. Avec beaucoup de changements, un style élégant, très puissant mais majestueux, elle a décrit un mythe par sa musique. [Son programme : J.S.Bach - Prélude et fugue en ré majeur BWV532 / C.Franck - Prière en do dièse mineur Op.20 / F.Liszt - Prélude et fugue sur le nom de BACH]

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Je suis allé au « Récital de Violon de Michiko Kobayashi » au « Hamarikyu Asahi Hall », le 27 novembre 2010. (Piano : Gordon Back)
    D'abord, « Sonate en ré majeur HWV371 » de Händel, le troisième mouvement lent était particulièrement excellent. Le sujet de la fugue qui a été joué au piano a sonné plus faible qu'au violon. Je me demande si c'était à cause du couvercle du piano qui était à moitié ouvert.
    Ensuite, « Deuxième Sonate » de Ferguson, la construction dense et sérieuse du premier mouvement m'a impressionné. Le deuxième et le troisième mouvements ont ressemblé à Bartók. La conclusion du finale, en commençant avec les notes très hautes du violon, est allée crescendo à la fin. J'aurais voulu que le piano soit plus bruyant. Au contraire de la construction dense, cela m'a paru un peu étouffé.

    Récital de Violon de Michiko Kobayashi

    Au début de « Kiss on Wood » de MacMillan, le piano et le violon ont sonnés adroitement, puis une unisson primitive a suivi de façon inattendue. C'est la musique contemporaine.
    Pour la dernière œuvre « Sonate en sol majeur » de Lekeu, le couvercle du piano a été ouvert complètement, non seulement le piano mais aussi le violon ont sonné brillamment. Le premier mouvement était l'étude sérieuse du style de Franck, mais après le deuxième mouvement, le style a changé de plus en plus librement. Cependant l'emploi excessif le trémolo harmonique du piano m'a un peu ennuyé au contraire de l'œuvre de Ferguson, comme Lekeu s'adonnait aux sensations et causait « l'inflation d'expression » (C'est l'expression figurée que j'ai comparé de « l'argent » aux « expressions ». Ce que j'ai voulu dire est ; une expression continuée trop longtemps perd sa efficacité). Alors qu'on avait mis la sourdine sur le violon, celle du piano (la pédale douce; una corda) n'a pas été utilisée. C'était imparfait. En tout cas, quel chef-d'œuvre de Lekeu en vingt un ans !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Je suis allé à la soirée de « Shoko KAWASAKI (piano) Récital joint avec le Royal Symphonic Orchestra (dirigé par Takashi NITTA) » au « Office Sekkei Hall » à Roppongi Tokyo. La salle d'observation d'approximativement 200 sièges au sommet de la tour, qui tenait lieu de salle de concert, était pleine. L'orchestre était un orchestre de chambre (bois par deux / cordes : 5-4-3-2-1).
    Le premier morceau, Ouverture de « Les noces de Figaro », a été commencé sans bâton du chef d'orchestre, l'ensemble, bien fait, m'a surpris. Mais la capacité de cet orchestre avec un nom plein de majesté est encore celle d'un orchestre d'étudiants. Bien que cet orchestre soit différent d'un orchestre de virtuoses qui n'a pas besoin de chef, les techniques du bâton du chef m'ont parues de premier ordre.
    Dans le concerto pour piano et orchestre no. 15 de Mozart, le piano joué par Mlle Kawasaki a donné une âme à l'orchestre. J'ai écouté sa performance depuis son enfance, je pense que son interprétation s'ajuste aux morceaux qui exigent des techniques superbes et de la plage expressive, dans une certaine limite, comme ceux de Mozart.

    Concert dans le Ciel

    En outre, depuis qu'elle a été finaliste du Concours Musical du Japon, c'est la grandeur aux préludes de Chopin (extraits) en mode majeur qu'elle s'est améliorée comme une professionnelle. « Feux d'artifice » de Debussy n'était pas trop violent mais frais comme un champagne. Il y a eu aussi, « Toccata » de « Le Tombeau de Couperin » pour un bis.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Je suis allé au concert « Récital de Flûte de Takanori YAMANÉ » donné au Salon des Artistes « Dolce » à Shinjuku Tokyo, le 6 juin 2010. En collaboration avec le clarinettiste Shin SUGIYAMA, le programme a consisté en des œuvres de duo et de flûte solo.
    La sonorité de M. Yamané est forte et profonde, plutôt que délicate ou cristalline. Il jouait « Allemande » et « Sarabande » de la 5e Suite pour violoncelle seul de Bach (transcription pour flûte) particulièrement concentré. Par son interprétation des « Deux études vénézuéliennes » de Marco Granados (un compositeur contemporain), il a présenté une exécution transcendante comme Paganini du violon.
    « Huit morceaux (extraits) » de Lowell Liebermann (né en 1961) peut être joué par toutes sortes de flûtes, et il a choisi une flûte basse. Dans le cas de la grande flûte, plus le registre se lève, plus le son brille. Pour la flûte basse au contraire, plus du le registre descend, plus du le son grossit. Il a expliqué ce qu'était la flûte basse au public, puis il s'est légèrement plaint du poids de l'instrument qui était demi-longue que le basson. Un roseau auxiliaire avait été attaché sur l'embouchure de l'instrument par un technicien. Ce mécanisme a permis le flûtiste de transformer les sons en une sorte d'instrument du roseau, comme le cor anglais.

    Récital de Flûte de Takanori YAMANÉ

    Sur le duo avec la clarinette, en comparaison avec la transcription de l'œuvre de Beethoven, « Still Airheads (en 5 mouvements) » (première mondiale) de Gary Schocker (né en 1959) a mieux distingué les caractéristiques de chaque instrument. Mais l'expression claire de cette œuvre m'a paru être le style de Poulenc. Dans le 5e mouvement rythmique, la flûte doublait quinte consécutive en-haut de la clarinette. Je suppose que c'était parce que la clarinette n'a que des harmoniques impaires. Si tel était le cas, je ferais doubler la flûte à l'octave plus 5 degrés en-haut de la clarinette, fidèlement aux harmoniques impaires de la clarinette.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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