• De même que pour la littérature, le théâtre ou le film d'art, le point le plus important de la création est le début de l'œuvre. Ensuite il est plus difficile de trouver la fin que d'écrire le thème de l'œuvre. Si on continue à composer une œuvre sans en anticiper la conclusion, cette œuvre ne sera appelée « grande œuvre » que par politesse. Mais, la façon de finir comme « Vous avez terminé ? » est négative. On veut finir son travail quand on est à bout de force.
    En pensant comment ce devrait être développé vers la fin, le processus sera clarifié. C'est semblable au base-ball, au golf, aux échecs ou au go. Et de même que l'amour, le mariage ou la vie....
    Il y a trois jours, j'ai complété un quintette pour une trompette et quatuor à cordes.

    Tout est bien qui finit bien

    le fichier audio joué par ordinateurJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • C'est au début de l'été quand j'avais vingt ans que j'ai composé trois inventions primitives à deux voix pour un cours de contrepoint à l'Université de Shizuoka. Alors cette année, j'ai recommandé à une des élèves de ma classe de composition de faire des inventions. Et je vais aussi en composer une à titre d'exemple. En faisant l'imitation on peut comprendre l'émerveillement de la musique classique comme suit.
    N°1 en do majeur ; une construction parfaite
    N°4 en ré mineur ; l'énergie-choc faite par saut de la note sensible
    N°13 en la mineur ; la seconde moitié, le renversement de la situation du sujet et le divertissement
    N°14 en si bémol majeur ; il devient à quatre voix virtuellement au point culminant
    Il y a des conceptions audacieuses et des réalisations.
    En plus, N°6 en mi majeur ; mouvement contraire de la gamme diatonique et la gamme chromatique
    N°12 en la majeur ; une note avec des ornements se répétant devient un long trille
    Qui pourrait penser composer des inventions avec ces sujets excepté Bach ?

    « Invention » de J.S.Bach

    Au contraire des grandes œuvres qui comme la « Passion selon saint Matthieu » sont majestueuses, quelle provocation et quel miracle ces inventions à deux voix qui ne durent seulement que des douzaines de secondes ! La forme courte des œuvres et l'utilisation limitée de notes laissent libre cours à l'imagaination comme le haïku. Vraiment, le titre « Invention » est raisonnable.

    ♫ l'auditionJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • La répétition d'un mot polysémique peut entraîner des ambiguïtés. C'était une Française qui m'a fait remarquer cela quand elle a corrigé mon texte sur Lang-8. Dans ma phrase « Ces canons simples qui n'ont rien à exprimer paraissent plutôt convenables pour exprimer le regret », j'ai répété le mot « exprimer. » Sur ce point, elle m'a expliqué comme suivant : « exprimer » est parfait mais pour éviter la répétition on pourrait trouver un synonyme pour une des deux utilisations du verbe : parmi les synonymes : communiquer, dire, faire passer, traduire....

    Le synonyme et l'enharmonie

    Il m'a semblé que la polysémie est également utilisée en musique. Dans la musique tonale à tempérament égal, une enharmonie est l'équivalence pratique de deux notes nommées différemment mais produisant le même son. Des notes enharmoniques ont donc la même hauteur, mais des sens différents de tonalité. Par exemple, une « septième corde diminuée » est une qui inclut plusieurs tonalités. Donc ne rien moduler en répétant une « septième corde diminuée » est semblable à la façon dont un médecin injecte en vain à plusieurs reprises un vaccin à un malade. La répétition du verbe « exprimer » peut être utilisée façon similaire.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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