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Que doit-on faire avant le point culminant ?
Le point culminant a une forme particulière. Il y a d'innombrables œuvres de musique dans le monde, mais on peut constater que les points culminants en musique partagent tous un certain nombre de caractéristiques, ce qui les rend semblables. D'abord, on doit le déceler.
Ensuite, comment surmonte-on le petit massif de montagnes pour atteindre le sommet ? Ce processus change beaucoup l'effet du point culminant. C'est bien cela la puissance de la musique.
(Extrait de ma critique du concert final du « 8e concours de piano de Shimamura » en 1994)Le temps durant lequel on peut captiver un auditoire dans son innocence enfantine ne dure pas. À ce moment-là, on fait le constat qu'une pièce de musique constamment enjouée ne séduira pas.
Pour éviter cela et soutenir l'implication de l'auditoire, il faut toujours une montée en puissance, qui transforme même une faiblesse ou un manque en une force ou une arme de surprise. Si l'on veut obtenir un point culminant, il faut pouvoir avant supporter un moment plus sombre.
(Extrait de ma critique du concert final du « 9e concours de piano de Shimamura » en 1995)Il y a beaucoup de règles que l'on doit apprendre en musique. Les apprendre n'a pas pour but de se restreindre mais d'exploiter ses possibilités et d'obtenir la liberté, comme « Pour ma part, je ferais comme ça » « On peut même faire de cette façon »....
La forme en thème et variations repose justement sur ce principe. Goûtez la liberté sur la scène !
(Extrait de ma critique du concert final du « 10e concours de piano de Shimamura » en 1996)
Tags : concert, Shimamura
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