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Music Tomorrow 2010 / L'Orchestre symphonique de la NHK
Je suis allé au concert « Music Tomorrow 2010 » joué par l'Orchestre symphonique de la NHK dirigé par M. Pascal Rophé, au « Tokyo Opera City Concert Hall » à Shinjuku Tokyo, le 22 juin 2010.
Dots Collection No.06 [Œuvre commandée par l'Orchestre symphonique de la NHK / Première mondiale] d'Akiko Yamané
Au début, j'ai été surpris par une figure de tout d'orchestre produisant des sons dissonants très forts, contenant des percussions métalliques. Mais elle a été interrompue par un silence 1 fois et demi plus long que la figure, et la combinaison s'est répétée ainsi jusqu'à la fin en variant sa couleur ou son intensité comme « tictac tictac...silence ». Dans la première moitié, ce que les cordes ont joué était seulement des glissandos ou des pizzicatos. Dans la seconde moitié, les cordes ont répété une ondulation de double-croches, parfois synchroniquement, parfois en s'écartant du « tictac ». En particulier, deux jeux de timbres et un wood-block marquaient invariablement un rythme mécanique.Guitar Concerto No.2 « Koïsucho » op.60 (1999) [Œuvre ayant obtenu le Prix Otaka en 2000] de Keïko Fujiie
Tout de suite après qu'une trompette a joué un fragment qui ressemblait à une chanson folklorique japonaise, des divertissements inattendus en la mineur ou mi majeur sont succédés librement comme par magie. Plusieurs instruments à percussion d'Amérique Latine ont produit les sons de la forêt, une flûte a transfiguré un rossignol. Avec énormément de joie, de vivacité, d'inspiration, il n'y avait aucune répétition mécanique.
(Kazuhito Yamashita, guitare)Chamber Music VIII op.94 « The Trees, All Their Green » (2009) [Première japonaise] d'Aulis Sallinen
Bien que l'instrumentation, quintette à cordes (4 premier violons...1 contrebasse) et violoncelle solo, ait été réduite, la musique était grande et profonde. Ayant commencé en la mineur pour se conclure en sol mineur, c'est tout à fait une musique tonale de l'expressionnisme allemand. Est-il encore possible de composer dans ce style de nos jours ? Mais oui, c'est maintenant ou jamais ! Pourvu toutefois qu'il n'y eût pas des parties qui m'ont paru un peu faibles....
(Pieter Wispelwey, violoncelle)La source d'un regard (2007) [Première japonaise] de Marc-André Dalbavie
Au début, un motif clair sur quatre tons a été joué par l'orchestre qui comprend des percussions métalliques. Ensuite une mélodie lourde en ré mineur a suivi lentement, de longs tons de l'écho de la mélodie se sont mêlés pour former un accord riche. Quelquefois, le crescendo a apporté un sforzando sévère, quatre cors ont répondu par un long ton à l'unisson. Dans la seconde moitié, les cordes ont joué des ondulations, tandis que les flûtes et les trompettes appliquaient occasionnellement des couleurs. La conclusion, la partie des cordes, où chaque instrument a un rôle de soliste, et les sons tragiques, bruyants, en sol mineur, accompagnés par la grosse caisse et le tam-tam, m'ont paru plutôt ordinaires.
Tags : orchestre, concert
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