• Alors que l'œuvre toute entière est enveloppée de notes répétées très lentement en si bémol, au début, un thème frais en quinte consécutive évoque la mort. Bientôt après, des accords compliqués qui font penser qu'ils préparent ceux de Messiaen descendent comme le brouillard à quatre fois en tenant la répétition en si bémol. Ces passages sont difficiles à jouer et aussi à jouer sans partition, mais c'est bien cela, la difficulté, qui fait de l'œuvre un exploit surhumain.
    Il s'agit du deuxième morceau de « Gaspard de la Nuit », « Le Gibet » de Maurice Ravel que j'ai pu jouer de tête.

    « Le Gibet » de Ravel

    (Photo : Tokyo Opera City)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'ai terminé un morceau pour orchestre et je l'ai envoyé à Europe. La version originale du morceau était pour trompette et quatuor à cordes. L'année dernière, j'ai créé une nouvelle version pour saxophone alto et piano, puis je l'ai également adaptée en concerto pour trompette et orchestre. Encore une fois, je l'ai modifiée pour un orchestre qui n'était pas un concerto, parce qu'il fallait modifier non seulement l'instrumentation, mais aussi le contenu, particulièrement la conclusion. C'était pour faire une conception plus pénétrante qui a été inspirée d'un phénomène optique dans l'univers immense.

    J'ai terminé une œuvre pour orchestre d'après « la lumière et le son »

    Récemment je suis arrivé à la conclusion que finir un morceau est vraiment difficile. Puisque la musique reste fondamentalement une histoire du son, la conclusion est le point plus important qui décide de la signification du morceau tout entier.

    le fichier audio de mon morceau | YouTubeJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Le pendule de ma pendule s'est arrêté. Les aiguilles indiquaient justement le temps, mais le pendule arrêté était sans valeur. Depuis vingt-quatre ans, j'utilisais la pendule qu'une professeure de piano qui m'avait enseigné lors de mon enfance m'avait donné, mais maintenant j'ai décidé d'acheter une nouvelle pendule.

    Une pendule souriante

    J'ai cherché plusieurs magasins de montres. Il y avait une pendule unique qui m'avait tant plu dans le sixième magasin. C'était exactement ce que j'avais commandé : « J'en veux une plus amusante que pratique. » Si je l'utilise aussi plus de vingt ans, le compromis par rapport au prix est inutile.
    La pendule égalera bien la lithographie de Joan Miró dans ma salle de séjour. Je veux que tout le mobilier soit souriant dans ma salle de séjour qui est aussi mon atelier.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • « Prisme ; pour clavecin » (d'une durée de 7 min 40 s) que j'avais composé cet été n'a obtenu aucun prix pour quatre œuvres, mais a été sélectionné pour les cinq compositions récompensées par le « Concours International de Composition de la société britannique du clavecin », tenu à "King's College de Londres", le 28 octobre. Parmi les neuf compositeurs récompensés ou nominés, j'étais le seul compositeur représentant l'Asie. Les neuf œuvres seront créées au "Musée des Enfants trouvés (Londres)" l'année prochaine.

    Mon œuvre a été récompensée par le « Concours de Composition de la société britannique du clavecin »

    « Vainqueurs du concours de composition commémoratif du 10e anniversaire de la société britannique du clavecin »
    1er prix : « In Fuga da Verona » d'Alessandro Ponti (Italie)
    2e prix : « Stick Boy and Match Girl in Love » de Jung Sun Kang (États-Unis)
    3e prix joint : « Box Toccata » d'Aled Smith (Royaume-Uni)
    3e prix joint : « The Ascent of the K.517 » de Jürgen Kraus (Allemagne)

    cinq compositions récompensées [par ordre alphabétique] :
    « Five Shapes » de Thomas Donahue (États-Unis)
    « Prism » de Satoru Ikeda (Japon)
    « Santoor Suite » de Patrick Jones (Royaume-Uni)
    « Improvisation sur les Ondes Chromatiques » de Junghae Lee (Suisse)
    « Hot to Trot Love Bot » de Gavin Wayte (Royaume-Uni)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • L'essentiel dans la direction d'orchestre est d'unir les cœurs des joueurs et d'émouvoir l'âme de l'auditoire par le jeu. Sur ce point, plusieurs compositeurs qui dirigent leurs œuvres pour orchestre ne peuvent souvent pas atteindre ce niveau, parce qu'ils restent fidèles à leurs partitions ou sont trop modestes.
    Pendant les cinq minutes qu'elle a duré, Junnosuké Yamamoto a dirigé l'œuvre « Internet Symphony No.1 Eroica » de Dun Tan de façon claire et excitante ; en un mot superbe ! D'autre part, Takéhito Shimazu a captivé l'auditoire avec un effet évoquant un vaste panorama comme un grand lever de soleil de quinze minutes en dirigeant sa pièce « Kaze no Gotoku (Comme le vent) Ⅱ ».

    Le concert d'orchestre « Les chefs d'orchestre sont les compositeurs »

    ―Le concert d'orchestre « Les chefs d'orchestre sont les compositeurs Ⅲ », le festival de la musique asiatique 2012 à la Salle Municipale Culturelle de Bunkyo, le 30 octobre 2012 / L'orchestre philharmonique de Tokyo

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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