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Final de la « Sonate pour piano nº 2 » de Chopin
Dans la « Sonate pour piano nº 2 » de Chopin, le final qui suit le troisième mouvement « la Marche funèbre », dur et immobile est, au contraire, un vent tourbillonnant. Comme c'est un mouvement perpétuel de triolets, on peut le comparer à plusieurs finals des Suites de Bach, la « Gigue ». Ou plutôt, peut-être la « Tarentelle » : une danse jouée au cours de cérémonies qui pouvaient durer des journées entières, afin de guérir ceux qu'on croyait victimes de la morsure d'une araignée, la tarentule...autant dire, une conjuration de la mort.
Je viens de parvenir à jouer de tête ce final de Chopin. Sans harmonisation, l'unisson primitif dont la tonalité reste ambiguë me paraît précurseur du style de Paul Hindemith, et des improvisations agressives du jazz et du rock. C'est comme un bouleversement tout clair. Par ailleurs, les intervalles du début, fa-sol-si bémol-ré bémol (seconde-tierce-tierce) correspondent, à l'inverse, à ceux du début de la « Sonate pour piano nº 3 », sol-fa dièse-ré-si.
Tags : ŒuvrePourPiano, Chopin
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