• « Les dessins d'enfants, exempts d'idées préconçues, tels qu'aucun adulte ne pourrait les dessiner, m'inspirent. » C'est ce que disent certains, depuis les amateurs jusqu'aux artistes de renom. Mais la musique de Mozart a mûri depuis l'enfance. C'est la preuve de son génie. Il n'est pas rare que la technique d'un enfant atteigne tout simplement le niveau de celle d'un adulte. Ceux qui sont au niveau de « saint » depuis leur enfance, sont Vélasquez, Picasso et Mozart.

    Les œuvres d'enfance de Mozart

    Un des élèves de ma classe de composition apporte chaque fois un des morceaux d'enfance de Mozart pour l'analyser. Alors que je ne les avais jamais interprétés sérieusement auparavant, je les apprécie et les admire tout en les jouant attentivement en cours. Écriture de la mélodie, de la basse et de la voix intérieure, structure de la tension et la relaxation, et l'accord « échec au roi » (double-dominante)...comme les Inventions de Bach, comme la Sonatine de Kuhlau et de Clementi. C'est la preuve que Mozart est le successeur de Johann Christian Bach, l'un des fils de Bach.

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  • J'ai mémorisé le « Troisième Impromptu, en sol bémol majeur » et le « Nocturne op. 27, nº 1 en do dièse mineur » de Chopin.
    Joie des doigts, joie des oreilles, joie du cœur... il s'agit du « Troisième Impromptu » dont les émotions flottent comme des confettis en fleurs de cerisier. Une écriture élaborée, comparable à celle de Bach, c'est là qu'il se distingue de Schumann. La partie centrale est fluide, mais elle est d'une telle fragilité qu'elle pourrait se cristalliser dans la partie principale.

    Le « 3e Impromptu, en sol bémol majeur » et le « Nocturne op. 27, nº 1 » de Chopin

    Au début du « Nocturne op. 27, nº 1 en do dièse mineur », un rayon de lumière brille faiblement. Cette gamme chromatique mi – mi dièse – fa dièse devient mi bémol – mi – fa dans l'anacrouse de la seconde moitié puissante en ré bémol majeur. Mais ce passage en ré bémol majeur est trop simple pour être appelé un triomphe. Dès qu'il atteint son sommet, il s'effondre comme une illusion dans un unisson dépouillé et furieux, et revient au début. Cet unisson et le rayon faible du début, qui contrastent vivement, sont, en fait, identiques. Cette manière de transition peut être considérée comme le prototype de l'œuvre « Murmures de la forêt » de Liszt. La conclusion est d'une beauté à couper le souffle. Comme les cloches de purification. Combien de pianistes dans le monde peuvent exprimer cette beauté, comparable à celle d'une pièce de Debussy ?

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  • Alors que j'étais étudiant à l'Université de Shizuoka, j'ai étudié l'écriture de la fugue à l'Université Musicale D'Eté de Grenoble avec Michel Merlet, professeur au Conservatoire de Paris. Dans son cours, il soulignait l'importance de la symétrie et il faisait souvent remarquer que ce que les étudiants, y compris moi-même, avaient écrit était « mélodique », « romantique ».... Ces mots pouvaient être pris pour un compliment, mais en fait, il s'agissait d'un reproche sur un malaise ou une dérive de style.
    Lorsque les pièces achevées ont été interprétées à la salle de l'école par un ensemble à cordes composé d'élèves de l'école primaire au lycée, un écolier violoncelliste français s'est amusé à épingler des passages mélodiques ou romantiques et il les a joué encore et encore.

    Publication de « Fugue sur un sujet de Marcello »

    Quarante ans plus tard, alors que j'enseigne moi-même l'écriture de la fugue à un de mes élèves, j'ai composé cette « Fugue sur un sujet de Marcello » à titre de révision d'écriture et de modèle.
    La partition en PDF est sortie chez « Piascore » (disponible pour tout pays).

    ♫ avec le fichier audio joué par ordinateurJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • La SJMC (Société japonaise pour la musique contemporaine) a reçu des fonds pour dresser une liste complète des œuvres de compositeurs japonais de niveau international et la publier sur le web (prévu pour avril). J'ai également passé 20 jours depuis le milieu du mois dernier à saisir les données suivantes pour plus de 110 de mes propres compositions. J'en avais oublié certaines et je les ai revues à nouveau. J'ai changé les titres de certaines d'entre elles, et la liste donne désormais l'historique complet de mes compositions :
    titre du morceau / année de composition, révision / durée d'exécution / nombre du mouvement / musique originale (si elle existe) / genre / poète etc./ date de la première exécution, nom du lieu / interprète / informations sur la partition et la source audio / prix et distinctions, commanditaire / instrumentation (tout en japonais et en anglais etc.).

    J'ai également trouvé de mauvais passages en réécoutant les fichiers audio de morceaux créés sur ordinateur et jamais publiés, et j'ai édité la plupart d'entre eux à nouveau sur 2-4 jours pour chaque morceau, puis j'ai publié 14 morceaux sur mon site web.
    Dorénavant, toutes mes partitions créées avec Finale seront converties et sauvegardées au format PDF. Je vais recréer des partitions faites avec l'ancienne version de Finale, car les symboles et les polices sont désordonnés dans la nouvelle version. Je réviserai également la partition dont le fichier audio a été édité.

    Développement de mon site web hébergeant des fichiers audio : composition / interprétation

    Par ailleurs, je prends des leçons de violoncelle depuis plus d'un an et demi. En juin de l'année dernière, j'ai créé un nouveau site web pour mes enregistrements au piano et au violoncelle. Depuis lors, de temps à autre, j'en ajoute de nouveaux.[2] Les « Inventions » de Bach sont le résultat de nombreuses années d'analyse, et je les ai ajoutées également à ma liste de morceaux.

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  • Cette année encore, j'ai été frappé par vos interprétations passionnées. Qu'est-ce qui importe le plus dans une interprétation, outre la justesse et le doigté, quel est l'essentiel ? C'est le temps et l'intensité.
    « Le temps »
    Le tempo et le rythme : On les modifie ou les accentue souvent, mais le plus difficile est de les maintenir réguliers, quoi qu'il arrive.
    « L'intensité »
    Sur l'axe vertical, c'est la manière de faire sonner l'accord, et de souligner la mélodie.
    Sur l'axe horizontal, c'est la façon d'attaquer les notes et d'étouffer les sons, la manière de faire chanter la mélodie, puis la manière de développer la musique et d'atteindre le point culminant.
    Dans ce cas aussi, le plus difficile est de maintenir le même état.

    Le temps et l'intensité

    Le temps et l'intensité, en cela se résume l'essentiel de l'interprétation. Mais par dessus tout, il ne s'agit pas de « C'est ainsi que j'ai élaboré mon interprétation », mais c'est comme si une autre personne jouait à ma place, emportée par la musique... En fait, on ne peut interpréter en concert que de cette façon, non seulement les notes courtes, mais aussi les notes longues.
    Toutes vos interprétations d'aujourd'hui allaient dans ce sens. Je suis très satisfait, bravo !

    (Discours critique que j'ai prononcé à la fin du « 35e concours musical de Shimamura » à la Salle Kioï à Tokyo)

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