• J'ai terminé « Sonate pour piano » qui consiste en quatre mouvements, d'une durée totale d'environ 20 minutes. Mes dernières pièces « Prisme », « Solitude », « Psaume » etc. ont donné matière seconde à cette sonate. Cependant, le sujet principal, pour ainsi dire « des octaves explosives » a été composé spécialement pour cette sonate. Le motif du thème m'est venu à l'esprit juste avant mon cours de composition à Ikébukuro. À ce moment-là, je n'étais pas sûr du motif, mais avec le temps, le motif s'est imposé comme sujet principal.

    -Mémorandum de la conception de la sonate-
    Un minerai brut, une éruption de notes répétées.... Du tourbillon, une mélodie émerge, en résulte.
    Les fragments = signe précurseur et gigantesque
    La neige argentée, la grande descente en skis
    La coda d'une catharsis qui sanglote
    Plusieurs origines qui se rejoignent pour arriver à la conclusion voulue
    Ne jamais faire une imitation de Debussy, Ravel, Messiaen, ou Boulez.

    YouTube (une version révisée)J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Jusqu'à présent, le tapis de la pièce où se trouve mon piano était modeste. C'est celui que j'avais acheté il y a onze ans. L'autre jour, lors de l'intermède de ma leçon à Ikebukuro, au rayon meubles du grand magasin « Tobu », j'ai trouvé un tapis rouge qui serait allé avec mon piano. Le prix n'était pas très élevé, mais je n'en ai pas acheté un, car les dimensions étaient un peu trop petites. Toujours est-il que, cette rencontre ayant allumé en vert le voyant « envie d'un nouveau tapis », je suis allé dimanche dernier au magasin voisin où j'avais acheté l'ancien il y a onze ans. J'ai pu y acheter un tapis fabriqué en Belgique, de dimensions parfaites, qui ressemblait à celui du grand magasin « Tobu », mais à un prix plus avantageux.

    Un tapis pour mon piano

    Le tapis est arrivé au bout de vingt minutes. J'ai tiré le vieux tapis de dessous les pieds du piano, et je l'ai mis dans une autre pièce. Puis, j'ai poussé le piano contre le mur pour poser le nouveau tapis, j'ai roulé le piano sur le tapis, et j'ai placé trois coupelles isolantes pour piano à queue.... Il m'a fallu deux heures pour faire ça tout seul. J'étais baigné de sueur, mes doigts ont pelé, j'ai eu une meurtrissure rouge au bras, et ensuite, j'ai eu une douleur dans les muscles pendant trois jours.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Le piano qui parle, la basse qui sanglote et la batterie qui s'agite.... Il s'agit du trio de Fumié Chiba dont le concert a eu lieu à « The Pit Inn » à Shinjuku Tokyo, le 24 juillet 2013. On peut trouver une forme musicale qui commence modérément et atteint l'apogée après plusieurs transitions, dans la pièce « Echo » qui conclut sur une gamme hélicoïdale, « Flow » grande comme une passacaille, et « Parabola » dont les notes répétées au début sont caractéristiques. D'ailleurs, la concentration durant « Trinity » était bouleversante.

    « Echoes » du trio de Fumié Chiba

    Ce concert était à l'occasion de la parution du 2e album de Fumié Chiba « Echoes ». J'ai écouté le CD plus tard. Pour sentir l'ensemble de ses initiatives en prenant la douche énorme de la batterie, il faudrait absolument l'entendre en concert. Pour apprécier le son cristallin du piano avec tous les sons organisés, il vaut mieux le CD. Je voudrais écouter « Flow » en baissant le volume peu à peu à partir de l'apogée.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'ai pu jouer de tête « Études-Tableaux op. 39 n° 1 en do mineur » de Sergueï Rachmaninov. Lorsque j'ai vu cette partition pour la première fois, j'ai trouvé qu'elle ressemblait à celle de la première pièce de « Kreisleriana » de Robert Schumann. Mais par rapport à la pièce de Schumann, qui monte et descend fiévreusement avec accompagnement des notes basses en contretemps, celle de Rachmaninov tire sa force d'un rythme fixé et obsessionnel.

    « Études-Tableaux op. 39 n° 1 en do mineur » de Rachmaninov

    Dans la deuxième partie, tout à coup des passages clairs descendent plusieurs fois comme des lumières divines, en même temps que depuis peu, un grand pas de la base commence à descendre. Ce double mouvement descendant continue jusqu'à la réexposition. Lors de la réexposition, la note basse est tenue quelque temps à la sous-dominante [fa], puis peu à peu monte, en passages ascendants, jusqu'à la dominante [sol], tel que [fa]-[sol bémol]-[la bémol]-[la bécarre]-[si bémol]-[si bécarre]-[do]-[ré bémol]-[ré bécarre]-(mi)-[fa]-[sol], il s'agit du double mouvement ascendant. Cela m'évoque des notes à l'octave brisée finement, comme des vagues à la merci de la tempête. Notamment à la fin de l'œuvre, chaque éclaboussement est isolé un à un !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • En 1989, une de mes collègues, professeure de chant, m'a fait deux demandes pour le concert de ses élèves au Salon. L'une était de composer un nouveau chant d'après le poème « Kaya no Kiyama : Bois de torreya nucifera » de Hakushū Kitahara, poème très renommé pour le chant composé par Kōsaku Yamada. L'autre était d'improviser un arrangement de style contemporain de « Air sur la corde de sol » de Bach.

    « Métamorphose de "Air sur la corde de sol" de Bach » « Bois de torreya nucifera » (1989)

    J'ai joué les deux interprétations au piano en tant qu'invité. Mais après l'improvisation de « Air sur la corde de sol » que j'ai jouée sur la base d'une feuille de mémo, je l'ai recomposé et je l'ai créé avec « Kaya no Kiyama » au concert « l'Air : le Salon de musique » donné par les étudiants de Hiroshi Otsuki, professeur à l'Université de Shizuoka. Après cela, la composition « Métamorphose de "Air sur la corde de sol" de Bach » a été créée par Miwa Naïto Isao à Tokyo.

    ♫ le fichier audio de « Kaya no Kiyama » « Métamorphose de "Air sur la corde de sol" de Bach »J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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