• Le « Prélude op.28 nº 8 » de Chopin

    Depuis six mois, je joue chaque jour sans partition du « Prélude op.28 nº 8 » de Chopin. J'avais aussi joué tous les « 24 Préludes op.28 » il y a plus de vingt ans, mais le huitième prélude m'a de nouveau beaucoup attiré. Les œuvres pour piano basées sur des arpèges rapides sont innombrables. L'« Etude op.25 nº 1 » de Chopin est l'une des plus renommées mais quand on la compare avec le « Prélude op.28-8 », on ne peut s'empêcher de reconnaître que le prélude est techniquement supérieur. Quelle est la différence ?

    Le « Prélude Op.28-8 » de Chopin

    Sur l'étude, dans l'ensemble, le soprano fait la mélodie, mais en revanche, sur le prélude, le pouce de la main droite produit la mélodie principale, et des tons d'écho à l'octave hauts de la mélodie sont mélangés aux figures qui courent comme le vent autour du pouce. Sur le point de la partie accompagnement, le bas de l'étude est toujours sur le temps fort, mais celui du prélude est sur le temps faible, la dernière note de l'arpège. Cette texture devait attirer Scriabine et Ravel.
    De plus, en ce qui concerne l'harmonie, quand on analyse l'œuvre selon la construction [A]-[B]-[A']-coda, les mesures 9 et 10 au début de [B] sont étonnantes.
    Sur une pédale de dominante (F pédale), des harmonies hautes riche en couleurs incroyables se développent, quand on joue chaque accord lentement, on doit les écouter comme des dissonances extrêmes de la musique atonale. Quel enivrant vertige !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes

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