• J'ai participé à deux concours internationaux de composition en Ukraine

    Je suis arrivé à l'aéroport international de Lviv le 5 décembre à quatorze heures. Ensuite, je suis allé à la Société Philharmonique de Lviv où j'avais rendez-vous avec le chef d'orchestre Ferdinando Nazzaro. Il était en compagnie d'un des compositeurs sélectionnés, un Italien du nom de Santoni. Nous nous sommes ensuite rendus à pied à l'endroit où devait avoir lieu la répétition des pièces pour orchestre du concours international de composition « Sacrarium». Le bâtiment était très vieux et semblait presque prêt à la démolition. Le rideau était baissé, et en dehors de la scène, l'éclairage était coupé. Le bâtiment dans lequel nous répétions n'était pas non plus chauffé. En raison de la mauvaise acoustique et de l'ensemble à cordes qui m'a paru comporter quelques instrumentistes de second rang, tout ce que j'ai pu demander, c'est que tous les fortissimo soient joués plus fort.
    Durant la matinée du 6, j'ai flâné autour de l'hôtel, et j'ai visité un musée. Je me suis dit que pour permettre la création de chefs-d'œuvre comme ceux de Léonard de Vinci et de Renoir, la présence en arrière-plan d'œuvres d'un certain niveau est nécessaire. J'ai déjeuné dans un bon restaurant où j'étais déjà allé la veille au soir. Les décorations murales et la présentation des plats étaient belles.
    À seize heures, j'ai assisté à la répétition générale du concours international de composition « Alfred Schnittke ». Les musiciens étaient tous excellents. Lors de la générale, j'ai corrigé une erreur de lecture de la pianiste de génie, Nataliia Martynova. Mais pendant le concert, cette pianiste a fait une erreur d'interprétation au point culminant ! Je me demande ce que va donner l'enregistrement !
    À dire vrai, comme il y avait au premier rang une vieille femme qui lisait méticuleusement son journal, le bruit des pages feuilletées a parasité toutes les interprétations. L'enregistrement sera donc incomplet à moins que l'on y inclue celui de la générale…. Comme il faisait froid dans l'entrée de la salle, je suis allé dîner sans attendre le résultat du concours.

    J'ai participé à deux concours internationaux de composition en Ukraine
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    Le lendemain matin, le 7, il neigeait. Je suis entré par hasard dans une grande église, celle de Saint-André, où l'on célébrait la messe. J'ai ainsi assisté à la messe pendant presque une heure en faisant semblant d'être croyant. Pendant la longue cérémonie, les fidèles ont fréquemment fait le signe de la croix, se sont parfois agenouillés pour prier…. J'ai par moment été très impressionné par le chant grégorien du chœur. À l'extérieur de l'église, j'ai embrassé la statue de Jésus-Christ.
    Alors que je marchais dans la rue, un des compositeurs sélectionnés m'a hélé en anglais : « Vous étiez à l'église. » Puis il m'a dit que la veille, mon morceau avait obtenu le 3e prix. Plus tard, je suis monté dans la tour de l'hôtel de ville, qui offre un beau panorama de la ville de Lviv.
    À seize heures, je suis allé assister à la répétition générale du concours international de composition « Sacrarium », mais un orchestre de haut niveau, composé d'étudiants me semble-t-il, dirigé par une jeune chef d'orchestre hystérique, y répétait une œuvre peut-être d'Ernest Chausson. Avec une heure de retard sur l'horaire prévu, la répétition générale et le concert « Sacrarium » ont eu lieu. L'une des raisons pour lesquelles les instruments n'avaient pas bien sonné lors de la répétition du 5 est sans doute le froid trop vif. Le son de la salle s'est ensuite beaucoup amélioré. Peu d'auditeurs ont assisté aux deux concerts, mais les applaudissements ont été fournis. D'autres morceaux de « Sacrarium » étaient conservateurs dans l'ensemble ; ils m'ont fait penser à une cantate de Bach, à la « 4e Symphonie » de Mahler, à Chostakovitch, à « Parade » d'Erik Satie et à Debussy.... Il n'y a pas eu de gagnant à ce concours, mais tous les participants ont été récompensés. Ce résultat a mis un compositeur en colère, mais plus tard, seul le vainqueur du 2e prix a été désigné.
    Le lendemain, j'ai fait 7 kilomètres de marche pour me rendre de l'hôtel à l'aéroport. À l'aéroport, comme il y avait un vieux piano droit, j'ai interprété la deuxième fugue en ut mineur du « Clavier bien tempéré - Livre 2 » de Bach. Plusieurs personnes, dont des enfants, m'ont entouré.

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