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J'ai terminé un septuor, dont l'instrumentation est : une flûte, une clarinette, un vibraphone avec marimba, un piano et un trio à corde, c'est à dire l'instrumentation de « Breeze in A » à laquelle s'ajoutent une clarinette et un piano.
Voici la note de programme :
Cette composition, un concertino où le piano est traité comme un solo, est composée d'une « série symétrique renversée » de 35 tons autour d'un do central. Mon style émerge généralement d'une seule cellule (série de tons) qui évolue en deux motifs contrastés. Ces deux motifs se rencontrent et évoluent jusqu'aux plus grandes vagues, en s'accordant, en s'opposant, en se fondant, et en développant leurs énergies et leurs tensions. On pourrait dire que cette composition fait revivre la sonate sous une forme moderne.
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Je viens d'interpréter les « Huit études de concert op. 40 » de Kapoustine. Cependant, elles sont un peu trop compliquées pour être interprétées en solo. Nous les avons donc facilement interprétées à quatre mains, comme d'habitude.
Les fréquentes modulations et le mouvement hélicoïdal des tons, qui évoquent pour moi le style de Hindemith, paraissent difficiles, mais ils aboutissent toujours sur une cadence évidente. Un mouvement perpétuel foisonnant, composé de motifs, évoque celui de Bach. Après une exposition débridée, cette musique trouve son apogée dans de lourds accords polytonaux.
La sixième étude « Pastorale » est une musique à la française.
La septième « Intermezzo », est comme une musique de Noël.
On dirait du classique remis au goût du jour, autant dire une joyeuse gymnastique de l'esprit propice à l'inspiration musicale.
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