• Mon père était assidu, rigoureux et perfectionniste ; il était robuste et il excellait dans tous les sports depuis son plus jeune âge. Il avait deux traits de caractère principaux : sa faculté de concentration et son côté argumentatif et tatillon. Parfois, il imposait son opinion, d'autres fois, il s'expliquait longuement en croisant les bras.
    Quand il se blessait, il en riait. Dès qu'il y avait un problème dans la famille, n'importe quel problème, il nous le reprochait, nous encourageait à réfléchir et faisait son possible pour nous montrer l'exemple et nous aider. Même lorsqu'il était triste, il avait l'air irrité. Je l'ai constaté un jour d'été, quand j'étais étudiant, au moment de le quitter.

    Une année s'est écoulée depuis la mort de mon père

    Maintenant, une année après sa mort, ma relation avec ma famille a changé. Nous sommes devenus plus attentionnés. Je range de l'ordre et je fais le ménage chez ma mère, sans conserver trop d'objets. Je ne regarde pas à la dépense, si elle est raisonnable, en échange d'un minimum de confort et de bonheur.
    À la mort de mon père, pour qu'il ne soit pas mort en vain, nous avons décidé de changer, et nos rapports se sont améliorés, mais c'est grâce à lui que ce changement est devenu possible. Il avait, par exemple, veillé à ce que ma mère ne manque de rien après sa disparition. La relaxation absolue, c'est la mort ; la vie est une grâce. C'est ce que la fin de mon père m'a permis de comprendre.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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