• Je suis allé à « L'exposition du monde d'Akiko Endo ~COSMOS~ » à la galerie d'art municipale de Sagamihara.1] C'était une exposition étonnante de peintures murales dont les dimensions étaient de 3,33 mètres de haut, ce qui était la limite pour exposer, sur 5 à 7 mètres de long.

    L'exposition du monde d'Akiko Endo ~COSMOS~

    L'espace se tortille comme un serpent, les gens et les animaux tombent et dérivent…. Au loin, on trouve un autre monde où les enfants jouent au crépuscule.* Une chute d'eau disparaît en devenant une brume, qui devient un torrent de nouveau en passant sous un pont. À la racine de la colonne de feu d'une grande explosion, des jeunes filles font la ronde comme s'il s'agissait d'un feu de camp. La foule n'exprime jamais son horreur face à une crise, mais se confie simplement à la nature.

    * la peinture originaleJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Quand j'étais élève en 4e et 5e années d'école primaire, je suivais les leçons de piano auprès du professeur Hajimé Ozawa à Odawara. Lorsque j'ai inconsciemment balancé mon corps en écoutant, debout, son interprétation d'une sonatine, le professeur s'est arrêté de jouer pour mettre ses deux mains sur mes deux épaules en me disant joyeusement : « Voilà, tu bouges ! Interprète comme ça ! »
    Un jour, il m'a donné en devoir de dessiner des vagues à la brosse pour visualiser l'évolution de la sonatine. J'ai alors dessiné une courbe comme un oscillographe. Mais ce qu'il a dessiné au crayon sur une page entière pour le point culminant de la sonatine ressemblait à « La grande vague de Kanagawa », la célèbre estampe japonaise du spécialiste de l'ukiyo-e, Hokusai. Sa maison se trouvait au bord de la mer. Un soir, avant l'arrivée d'un typhon, à la fin de la leçon, il m'a proposé, ainsi qu'à une autre élève et à nos mères, d'aller ensemble au bord de l'eau, pour parler : « J'aime beaucoup ces vagues furieuses. »

    Une fois, il m'a demandé d'improviser en disant : « Tire des sons aussi effrayants que possible. » J'ai peut-être improvisé comme un fragment d'adagio en mineur. Mais ce qu'il m'a montré m'a étonné : « C'est vraiment de la musique ? » Il s'agissait de longues notes graves d'un cluster pianissimo et un son aigu, soudain comme un éclair. Entre autres, c'est son visage tellement expressif qui m'a bouleversé !

    Les leçons du professeur Hajimé OzawaJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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