• Je vais bientôt achever d'interpréter l'intégrale des sonates pour piano de Schubert, mais à quatre mains. Bien que j'aie acheté les partitions il y a plus de vingt ans, je n'en ai depuis interprété qu'un petit nombre. Donc j'ai commencé à les interpréter à quatre mains. C'est plus facile à quatre mains. Auparavant, j'avais déjà interprété nombre d'œuvres pour piano de Fauré, à quatre mains. De même que l'écriture de Fauré, celle de Schubert est facile à interpréter à quatre mains, car son style, qui sépare la mélodie de l'accompagnement, est plutôt « classique » que « pianistique et transcendant ».

    Les sonates pour piano de Schubert ne sont pas aussi prisées que celles de Beethoven ou de Mozart, mais en les interprétant, elles m'ont beaucoup surpris. Dans les sonates, il y a déjà des motifs de compositeurs innovants postérieurs à Schubert, comme par exemple :
    Richard Strauss : D 575 (en si majeur) 1er mouvement
    Chopin : D 575 (en si majeur) 2e mouvement
    Bruckner : D 845 (en la mineur) 3e mouvement / D 960 (en si bémol majeur) 1er mouvement / D 459 (en mi majeur) final
    Mahler : D 784 (en la mineur) / D 894 (en sol majeur) final
    D'ailleurs, un thème de style chanson folklorique est développé en forme de sonate ou de ronde, suivi, de façon inattendue, d'un point culminant dont le génie rappelle Mozart : D 845 (en la mineur) 1er mouvement. C'est le moment où cet homme, qui cache son vrai visage sous un visage ordinaire, laisse exploser une créativité immense.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Il y a trois mois, en touchant mon piano d'une façon un peu sacramentelle, les trois tons que j'en ai tirés tout à coup m'ont inspiré. Donc j'ai fait une série de tons symétrique qui contient les trois tons, en l'utilisant j'ai commencé à composer un quintette pour flûte basse, vibraphone et trio à cordes, que j'ai terminé la semaine dernière.
    Il y a un rapport entre cette pièce et mon précédent morceau « Solitude », du point de vue de l'utilisation de la flûte basse, et dans la mesure où elle est un quintette comparable, cette pièce aussi hérite de mon autre précédent morceau, « Ki-e » pour shakuhachi, guitare et trio à cordes. Dans la conclusion, on peut percevoir « Prisme » qui a été composé sur le même principe de l'utilisation d'une série de tons. Par ailleurs, l'utilisation du vibraphone, dont une des particularités est le son continué, est l'antithèse de celle du marimba dans « Brown Brownian Motion ».
    J'ai pu entendre l'efficacité de toutes sortes de techniques du vibraphone lors du concert spécial pour vibraphone de la SJMC au début du mois de février.
    ...Le vibraphone, c'est la brise chargée de rosée d'un matin pâle. Son timbre et son lustre argenté s'harmonisent avec ceux de la flûte basse....

    Nouvelle pièce pour flûte basse, vibraphone et trio à cordes

    Quand le quintette a été terminé, Aïta, le percussionniste qui avait interprété « Brown Brownian Motion ; pour guitare et marimba » pour la première fois, m'a fait savoir qu'il voulait interpréter aussi ce quintette pour la première fois. En supposant que tel serait le cas, j'ai écouté le fichier audio joué par ordinateur encore une fois, et j'ai trouvé que le développement n'était pas mal, mais que le point culminant était faible. Je me suis empressé de l'améliorer. En même temps, j'ai retravaillé la seconde moitié de « Brown Brownian Motion » pour en accentuer le dépouillement. Je vais envoyer les deux pièces ensemble à Aïta.

    la partition et l'auditionJ'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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