• Parmi les œuvres interprétées ce jour, il n'y avait pas des œuvres seulement bluffantes, pleines d'artifices superficiels mais toutes étaient des œuvres qui contenaient des éléments sérieux en ayant un style d'une condensation extrême.
    Est-ce que la musique n'est pas essentiellement une prière ? Depuis l'expression que même les enfants peuvent parler comme « j'aime » « je déteste » « joyeux » « triste », à celle qui donne du courage vers la paix et l'espoir à tout le monde qui a ruiné son cœur après la guerre, c'est la musique.... D'ailleurs, seulement un musicien le permet. Beaucoup de victimes du grand tremblement de terre de 2011 déclaraient : « Alors que nous faisons déjà du mieux que nous le pouvons, pourquoi nous dit-on, de surcroît : "Courage ! Du courage !" ? ». Comment interprétez-vous leurs paroles ?
    Cela peut signifier que, plus on essaie de communiquer, moins on y arrive. Le sentiment est complexe et profond. On ne saurait trop l'étudier. C'est bien la raison qui m'amène à penser que la musique est une prière. À ce concert, on pouvait écouter plusieurs prières d'enfants mêlées à celle d'adultes. Je voudrais faire l'éloge de toutes les interprétations passionnées. Félicitations !

    Comme une prière

    (La critique de laquelle j'ai parlé sur le « 26e concours musical de Shimamura » à la Salle Kioï à Tokyo)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'ai eu une sœur aînée. Le soir du jour de l'an, mes parents ont invité à dîner une femme avec laquelle je me suis lié d'amitié fraternelle. Elle habite à côté de chez mes parents et est de douze ans mon aînée.
    Je l'aurais connu à l'âge quatre ans. Durant et quelque peu après l'hospitalisation de ma mère pour l'accouchement de mon petit frère, celle qui m'amena à elle de sa propre initiative fut mon professeur d'école maternelle, à savoir la mère de la dite femme. En ce temps-là, cette fille avait seize ans, il y avait donc une grande différence d'âge entre nous. D'ailleurs, je n'ai presque aucun souvenir de ces moments passés avec elle, mais elle m'aurait traité tel un frère.
    Hier soir, c'est elle que j'ai vu de nouveau. « Tu n'as vraiment pas changé ! » d'un ton très féminin dit-elle par exemple, ou bien encore « Tu es devenu un bel homme ». Ce genre de choses.

    Ainsi le retour dans le domicile familial fut joyeux, mais hélas le dernier. Cette année, mes parents vendent leur maison pour déménager dans un endroit plus confortable et plus sûr pour leurs dernières années.
    Bonne et heureuse année !

    (Photo : une calligraphie et un arrangement floral de ma mère)J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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