• Un jour, une des élèves de ma classe de composition n'arrivait plus à composer sa pièce. Lorsque je lui ai conseillé : « Il existe une formule qu'on peut utiliser ici...», l'élève m'a dit d'un air amusé : « Je vais donc dépasser la formule ! » alors que ce n'était pas un contexte où on dépasse la formule. Vraiment, comment dépasse-t-on une formule si on ne la connaît pas ?
    Au contraire, seul celui qui connaît une multitude de formules peut en créer qui sortent de l'ordinaire. Parce qu'il y a même une formule pour dépasser une formule fondamentale.

    Comment dépasse-t-on une règle ?

    Mais un tel raisonnement semble inutile pour une compositrice amatrice. Celui qui doit modifier quelque chose, c'est moi. Désormais, j'ai décidé de ne plus dire : « Il existe une formule... ».

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • La mémorisation de mots, l'apprentissage de la discipline, l'entraînement physique, la formation des motards de la police, la formation au combat, et l'éducation de l'oreille.... Ce ne sont pas des choses qui demandent beaucoup de réflexion. Dans un travail dangereux où une prise de décision instantanée détermine la survie ou la mort, il est impératif de pouvoir agir intuitivement.
    L'apprenti qui cherche toujours une bonne raison ou une excuse à sa condition de chaque jour ne peut jamais s'améliorer. Quand on réfléchit à son échec, et qu'on échoue pour y avoir réfléchi, cela devient un cercle vicieux. Il en va de même pour l'éducation de l'oreille. Cela ne résulte pas d'une activité complexe du cerveau, mais d'un réflexe conditionné du cervelet !

    L'oreille, c'est comme un réflexe conditionné

    « L'apprentissage pavlovien » : cette comparaison peut sembler exagérée, mais c'est aussi simple que de dresser un chien. Par ailleurs, on peut remarquer que les chiens dressés paraissent plus joyeux. Ainsi, dresser son oreille musicale devrait être joyeux !

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Ces œuvres sont-elles de Weber ou de Wagner ? Ni l'un, ni l'autre, ce sont des lieder de Schubert accompagnés à l'orchestre ! D'ailleurs, ce sont des compositeurs historiques qui en ont réalisé les orchestrations, comme Max Reger, Johannes Brahms, Franz Liszt, Hector Berlioz, Anton Webern, Jacques Offenbach. Il y a deux orchestrations différentes pour « Le Roi des aulnes (Der Erlkönig) ». Quiconque étudie ou enseigne l'orchestration doit l'écouter. Il en existe deux éditions : un CD double et un simple, bon marché et incluant toutes les œuvres. Il est moins cher de l'importer du Canada.

    CD des lieder de Schubert accompagnés à l'orchestre

    Anne-Sofie von Otter, mezzo soprano
    Thomas Quasthoff, baryton-basse
    Chamber Orchestra of Europe sous la direction de Claudio Abbado

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Pour moi qui suis compositeur, le travail de la critique de l'interprétation n'est qu'un sous-produit, mais récemment j'en suis venu à trouver qu'elle influence vraiment la composition. Ce n'est pas si difficile d'évaluer les techniques de chaque jeu. C'est un jugement superficiel à la portée de quiconque connaît l'interprétation type de l'œuvre. Mais, je pense qu'il serait utile de donner des explications plus fondamentales sur l'interprétation, non seulement l'explication communément admise, mais encore concrètement sur l'interprétation de nos jours.

    Le lien entre la critique de l'interprétation et la composition

    Ce qui est amusant, c'est que mon explication me revient sous la forme de « Ainsi doit-on composer ». À la réflexion, chercher pourquoi une interprétation est excellente m'aidera à trouver pourquoi une composition est excellente. Maintenant, j'ai terminé « Solitude » pour flûte basse et piano.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • Je suis allé au concert « Music Tomorrow 2012 » joué par l'Orchestre symphonique de la NHK dirigé par M. James MacMillan, au « Tokyo Opera City Concert Hall » à Shinjuku Tokyo, le 29 juin 2012.
    莫囂圓隣之大相七兄爪謁氣* ~ for Orchestra (2012) [Œuvre commandée par l'Orchestre symphonique de la NHK / Création mondiale] de Masaki Norikura
    Cette composition commence par un chaos de pizzicatos, auxquels viennent bientôt s'ajouter des tambours, suivis des cuivres et des bois. Une couche de mélodies parallèles aux bois m'a fait penser à de la musique folklorique coréenne. Au point culminant, un cri aigu des violoncelles introduit une fugue endiablée.
    (* Personne ne peut lire le titre)
    Symphonie ~ Au-delà du Temps ~ (2011) [Œuvre ayant obtenu le 60e Prix Otaka] d'Atsutada Otaka
    Atsutada Otaka est-il le Roussel japonais ? Cette symphonie, dont le compositeur est présenté comme un successeur de Dukas, Messiaen, Bartók, Akio Yashiro et Akira Miyoshi, sonne parfois comme une composition musicale inspirée du film « Harry Potter ».

    Music Tomorrow 2012 / L'Orchestre symphonique de la NHK

    Parada (2011) [création au Japon] de Magnus Lindberg
    Cette œuvre utilise comme seul support, sur toute sa durée, la gamme spéciale ascendante, sujette à de nombreuses transformations et à l'apport fréquent d'éléments dynamiques. J'ai admiré la réalisation parfaite de cette conception.
    Violin Concerto (2009) [création au Japon] de James MacMillan
    Le 1er mouvement est d'un caractère barbare et démoniaque, non sans rappeler Stravinsky. Le 2e mouvement est plein de beaux épisodes nostalgiques, par exemple un trémolo d'accord mineur faisant penser à une fontaine. Le 3e mouvement faisait penser à un véritable combat de divisions blindées entre la soliste et l'orchestre. J'étais renversé par l'excellence et l'audace de l'orchestration.
    (Akiko Suwanaï, violon)

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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