• Un mouvement audacieux « d'expansion » des traditions respectives du shakuhachi et de la guitare, poussés parfois jusqu'aux limites du possible, comme l'élargissement de la plage expressive, de la texture du dialogue, de la dimension harmonique et des nuances de couleur. L'auditeur peut aussi bien suivre cette musique dans tous ses détails subtils et complexes, que se laisser transporter librement par sa propre vision et son rêve, sans aucune direction spécifique. Cette œuvre a obtenu le 3e prix lors de la compétition « Shakuhachi Chamber Music International Prize 2008 ».

    « Ki-e » pour shakuhachi, guitare et trio à cordes (livre électronique)

    Ce livre électronique « Ki-e; pour shakuhachi, guitare et trio à cordes » est maintenant disponible (avec le fichier audio de la création). Dédiée au joueur de shakuhachi Andrew MacGregor.

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  • Lorsqu'on compose une musique d'après un poème, c'est complètement différent selon qu'il s'agit de chant ou d'instrument. Dans le cas du chant, plus le poème sera long, plus le chant sera long, mais en musique instrumentale, il n'y a pas de relation entre la longueur des mots et celle de la musique, par exemple même une grande symphonie peut être composée d'après un texte bref : « Ainsi le destin frappe à la porte. » La capacité de développer l'émotion musicale d'après un texte est une preuve de talent.
    Je voudrais écrire une pièce qui ne soit pas seulement la traduction d'un texte, mais qui ait sa valeur propre, indépendamment du texte, de sorte qu'on puisse penser que c'est la musique qui a inspiré le texte. Pour se faire, il faut trier les mots selon leur importance, et faire la distinction entre le cœur du texte et ses artifices rhétoriques, afin d'en retirer le camouflage superflu.

    D'un poème à une musique instrumentale

    La pièce que je compose pour deux instruments d'après « Solitude » en quatre quatrains d'Oscar V. de L. Milosz consistera en quatre mouvements, d'une durée totale d'environ 20 minutes.

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  • Je suis allé au « récital d'orgue de Shin Dong-ill » à la Salle Municipale Culturelle de Musashino (salle de récital). Le concert n'était pas cher: 500 yens seulement. Le programme, qui consistait en des pièces et des extraits de grandes œuvres, était facile à écouter.

    Le récital d'orgue de Shin Dong-ill

    Après quatre pièces extrêmement renommées de J.S.Bach, les œuvres des deux compositeurs, C-M. Widor et L.Vierne étaient travaillées qui consistaient aussi en première partie enveloppée des harmonies dissonantes douces du style de C.Franck, et en deuxième partie combinée d'un choral ordinaire joué du volume destructif et d'un mouvement perpétuel. Dans les dernières œuvres d'Elgar, la noblesse se mariait parfaitement avec le brillant de fête.
    L'organiste coréen Shin Dong-ill m'a paru avoir une bonne éducation tant par son apparence que par son jeu musical.

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  • Je suis allé au concert des œuvres orchestrales de Wolfgang Rihm donné à la Salle Sogakudo de l'Université des Arts de Tokyo, pour THE MUSEUM OF CREATIVITY 2012.
    L'orchestre de « Dritte Musik - pour violon et orchestre » ne comportait ni flûtes ni trompettes ni violons, mais un accordéon qui parfois renforçait, parfois devenait l'ombre du violon solo. A l'exception d'une chambre sonore brillante, faite par cet accordéon, une harpe et un piano, le style fondamental était une formation dont le violon solo courait de manière incantatoire sur un tapis d'un bourdon sombre fait par l'orchestre. Par exemple, deux fois au cours du jeu, plusieurs pizzicatos du violon et des sons secs du conga se succédant par longs intervalles comme des gouttes, et le point culminant passant comme un orage, toute l'œuvre m'a paru comme un phénomène météorologique.
    Chiyoko Noguchi ; violon / Durée ; environ 20 minutes

    Œuvres orchestrales de Wolfgang Rihm

    L'orchestre de « Das Gehege – une scène nocturne d'après "chorale de fin" de Botho Strauss pour soprano et orchestre » était un grand orchestre standard. Le style de la musique en elle-même était aussi orthodoxe qu'une addition de ceux de Berg et de Richard Strauss. L'insertion d'un fragment pour basson de « Kammersymphonie op.9 » de Schönberg, et d'un récitatif de style Haendel, d'une part et, d'autre part, le rugissement des harmonies dissonantes fortes et contemporaines pour les grandes scènes de colère ou de surnaturel ont permis à l'œuvre de naviguer librement dans l'histoire de la musique.
    Naomi Satake ; soprano / Durée ; environ 40 minutes
    L'Orchestre philharmonique Geïdaï de Tokyo, dirigé par Zsolt Nagy

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