• Je suis allé à la soirée de « Shoko KAWASAKI (piano) Récital joint avec le Royal Symphonic Orchestra (dirigé par Takashi NITTA) » au « Office Sekkei Hall » à Roppongi Tokyo. La salle d'observation d'approximativement 200 sièges au sommet de la tour, qui tenait lieu de salle de concert, était pleine. L'orchestre était un orchestre de chambre (bois par deux / cordes : 5-4-3-2-1).
    Le premier morceau, Ouverture de « Les noces de Figaro », a été commencé sans bâton du chef d'orchestre, l'ensemble, bien fait, m'a surpris. Mais la capacité de cet orchestre avec un nom plein de majesté est encore celle d'un orchestre d'étudiants. Bien que cet orchestre soit différent d'un orchestre de virtuoses qui n'a pas besoin de chef, les techniques du bâton du chef m'ont parues de premier ordre.
    Dans le concerto pour piano et orchestre no. 15 de Mozart, le piano joué par Mlle Kawasaki a donné une âme à l'orchestre. J'ai écouté sa performance depuis son enfance, je pense que son interprétation s'ajuste aux morceaux qui exigent des techniques superbes et de la plage expressive, dans une certaine limite, comme ceux de Mozart.

    Concert dans le Ciel

    En outre, depuis qu'elle a été finaliste du Concours Musical du Japon, c'est la grandeur aux préludes de Chopin (extraits) en mode majeur qu'elle s'est améliorée comme une professionnelle. « Feux d'artifice » de Debussy n'était pas trop violent mais frais comme un champagne. Il y a eu aussi, « Toccata » de « Le Tombeau de Couperin » pour un bis.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


    votre commentaire
  • Mon morceau « Ki-e; pour shakuhachi, guitare et trio à cordes » peut être écouté sur le web. Shakuhachi Chamber Music International m'a informé que le morceau, qui avait obtenu le 3e prix lors de la compétition « Shakuhachi Chamber Music International Prize 2008 », sera distingué, et la version d'audio complète du morceau sera rendue publique pour approximativement un mois sur le site web.

    [Critique]
    Les techniques de la performance présentent des difficultés notables dans quelques situations complètement nouvelles: un mouvement audacieux « d'expansion » des traditions respectives des deux instruments, poussés parfois jusqu'aux limites du possible, le but étant d'avoir le shakuhachi et la guitare qui jouent sur le même niveau et avec virtuosité (deux instruments qui sont culturellement et acoustiquement si dissemblables), comme l'élargissement de la plage expressive, de la texture du dialogue, de la dimension harmonique et des nuances de couleur. L'auditeur peut aussi bien suivre cette musique dans tous ses détails subtils et complexes, que se laisser transporter librement par sa propre vision et son rêve, sans aucune direction spécifique.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


    votre commentaire
  • Le mois dernier, j'ai composé une petite œuvre orchestrale. Et la semaine dernière, j'ai fait beaucoup de curry pour me changer les idées. Mais en utilisant du roux industriel. La raison pour laquelle je le précise est qu'un jour, une de mes amis m'a dit qu'on n'appelle pas ça "cuisiner un curry" lorsqu'on utilise du roux industriel.
    Si on a composé une œuvre orchestrale dans une instrumentation conventionnelle, cela ne s'appelle-t-il pas "composer une œuvre orchestrale" ?
    C'est une idée raisonnable. Parce que les compositions commencent par la décision « Pourquoi et comment choisir l'instrumentation ? »

    Le parfum du Curry

    Juin et juillet sont les mois de naissance de mes parents. L'été dernier, je leur ai servi du curry quand sont venus chez moi.
    Cet été, la condition de ma mère est mauvaise, alors ils ne viendront pas chez moi. Donc j'ai cuisiné un curry à ma commodité.
    Lorsqu'on cuisine un curry, le parfum est emporté par le ventilateur jusque chez les voisins. Il se dit partout dans le voisinage qu'un homme bizarre, qui paraît être compositeur et qui joue souvent du piano en restant dans sa maison, a l'énergie de cuisiner du curry.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


    votre commentaire
  • Je suis allé au concert « Music Tomorrow 2010 » joué par l'Orchestre symphonique de la NHK dirigé par M. Pascal Rophé, au « Tokyo Opera City Concert Hall » à Shinjuku Tokyo, le 22 juin 2010.

    Dots Collection No.06 [Œuvre commandée par l'Orchestre symphonique de la NHK / Première mondiale] d'Akiko Yamané
    Au début, j'ai été surpris par une figure de tout d'orchestre produisant des sons dissonants très forts, contenant des percussions métalliques. Mais elle a été interrompue par un silence 1 fois et demi plus long que la figure, et la combinaison s'est répétée ainsi jusqu'à la fin en variant sa couleur ou son intensité comme « tictac tictac...silence ». Dans la première moitié, ce que les cordes ont joué était seulement des glissandos ou des pizzicatos. Dans la seconde moitié, les cordes ont répété une ondulation de double-croches, parfois synchroniquement, parfois en s'écartant du « tictac ». En particulier, deux jeux de timbres et un wood-block marquaient invariablement un rythme mécanique.

    Guitar Concerto No.2 « Koïsucho » op.60 (1999) [Œuvre ayant obtenu le Prix Otaka en 2000] de Keïko Fujiie
    Tout de suite après qu'une trompette a joué un fragment qui ressemblait à une chanson folklorique japonaise, des divertissements inattendus en la mineur ou mi majeur sont succédés librement comme par magie. Plusieurs instruments à percussion d'Amérique Latine ont produit les sons de la forêt, une flûte a transfiguré un rossignol. Avec énormément de joie, de vivacité, d'inspiration, il n'y avait aucune répétition mécanique.
    (Kazuhito Yamashita, guitare)

    Music Tomorrow 2010 / L'Orchestre symphonique de la NHK

    Chamber Music VIII op.94 « The Trees, All Their Green » (2009) [Première japonaise] d'Aulis Sallinen
    Bien que l'instrumentation, quintette à cordes (4 premier violons...1 contrebasse) et violoncelle solo, ait été réduite, la musique était grande et profonde. Ayant commencé en la mineur pour se conclure en sol mineur, c'est tout à fait une musique tonale de l'expressionnisme allemand. Est-il encore possible de composer dans ce style de nos jours ? Mais oui, c'est maintenant ou jamais ! Pourvu toutefois qu'il n'y eût pas des parties qui m'ont paru un peu faibles....
    (Pieter Wispelwey, violoncelle)

    La source d'un regard (2007) [Première japonaise] de Marc-André Dalbavie
    Au début, un motif clair sur quatre tons a été joué par l'orchestre qui comprend des percussions métalliques. Ensuite une mélodie lourde en ré mineur a suivi lentement, de longs tons de l'écho de la mélodie se sont mêlés pour former un accord riche. Quelquefois, le crescendo a apporté un sforzando sévère, quatre cors ont répondu par un long ton à l'unisson. Dans la seconde moitié, les cordes ont joué des ondulations, tandis que les flûtes et les trompettes appliquaient occasionnellement des couleurs. La conclusion, la partie des cordes, où chaque instrument a un rôle de soliste, et les sons tragiques, bruyants, en sol mineur, accompagnés par la grosse caisse et le tam-tam, m'ont paru plutôt ordinaires.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires