• Aujourd'hui, c'est le jour où je révise le français. Sauf mes mauvaises expressions, tous mes articles corrigés sont sauvegardés par le format de fichier Word. Mes articles sont distingués par code couleurs : phrases corrigées, séries de mots difficiles, commentaires, mes phrases qui ne sont pas mauvaises. La raison pour laquelle j'élimine mes mauvaises phrases est que je veux effacer les mauvais usages de mon esprit.

    Internet est un dictionnaire énorme

    Ces jours-ci, après avoir écrit mon article, je le vérifie sur internet avant publication. J'y cherche des exemples concrets d'usages pour chaque série de mots de mon article ; ex. « les usages des exemples » « série de mots ».... Et puis je vois dans une certaine mesure s'ils sont correctement ou mal utilisés.
    Internet est un dictionnaire énorme qui contient beaucoup d'exemples vivants. Maintenant, je vais continuer mon journal en pouvant compter sur vos aides.

    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes


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  • J'avais un ami aussi intéressé que moi par le synthétiseur. Je lui ai donc fait écouter mes enregistrements amateurs. (Maintenant je n'ai plus ces enregistrements.) Il a réussi l'examen d'entrée à l'Académie de la Défense nationale du Japon en automne, et tout de suite après il a acquis un synthétiseur. C'était un synthétiseur avec un clavier encastré dans un panneau, fait par YAMAHA. Lorsque j'ai vu cet instrument dans sa chambre, comme il m'a paru merveilleux ! Mon examen d'entrée était prévu cinq mois plus tard.

    L'influence des amis

    Je prenais des leçons de piano et de dictée musicale depuis l'enfance. Depuis que j'ai décidé de me présenter à l'examen d'entrée à l'Université de Shizuoka, j'ai commencé à prendre des leçons de piano et de dictée musicale sous la direction des professeurs de l'Université, dans l'école musicale de préparation aux l'examens d'entrée. Mais cela n'a rien changé pour moi. Enréalité les cours du lycée étaient plus durs. Les nuits blanches, j'aimais souvent écouter dans mon lit les symphonies de Bruckner, tout particulièrement la 3e symphonie, en ré mineur.

    En règle générale, quand on est lycéen, on défie l'autorité. Au concert de piano des étudiants, j'ai joué le 1er mouvement de la « Sonate Appassionata » de Beethoven, malgré l'avis de mon professeur. Mais maintenant je sais que l'autre sonate que mon professeur m'avait recommandée était plus importante pour moi, et que plusieurs sonates composées par Beethoven en particulier lorsqu'il était jeune étaient plus difficiles à jouer techniquement. Celles-ci étaient jouées par les autres lycéennes.

    Il y avait une étudiante en composition dans le cours collectif de dictée. Elle venait d'un lycée différent du mien; elle était plus jeune que moi d'une année. Mon professeur de piano lui enseignait aussi l'harmonie et la composition. Elle écrivait sur son cahier dans la même pièce pendant je prenais des leçons de piano telles que la 1ère rhapsodie de Brahms, les inventions de Bach, etc.

    Elle s'appelait Sari (un simple nom supposé). Comme je m'intéressais à la composition, je lui ai demandé ce qu'elle écrivait, et comment elle apprenait à composer. Elle m'a dit qu'elle devait étudier l'harmonie pour réussir à l'examen d'entrée. Un jour, elle m'a offert un petit souvenir de l'excursion scolaire. En retour, je lui ai offert l'insigne de mon lycée qu'elle m'avait demandé. Nous avons souvent parlé ensemble.

    Sari a parfois bu un verre de cognac avec son père. Elle m'a dit qu'elle avait des sortes de cognac préférées, cela m'a surpris un petit peu. Elle aimait les symphonies de Tchaikovsky. Mais, en ce temps-là, de toutes les symphonies de Tchaikovsky, je ne connaissais que la 6e, la « Pathétique ». Elle m'a recommandé d'écouter les 4e et 5e symphonies, en louant leurs partitions. Un autre jour elle m'a proposé d'aller ensemble à Tokyo pour écouter un concert de la 5e symphonie de Tchaikovsky, joué par l'Orchestre de Symphonie NHK dirigé par M. Tadaaki Otaka.

    Sari était une admiratrice du chef d'orchestre M. Otaka. Elle m'en a expliqué la raison: M.Otaka avait un visage rond, et les visages ronds ont sa préférence. Mes parents n'étaient pas d'accord avec notre projet du fait que nous étions encore lycéens. Mais je leur ai fait accepté l'idée que le père de Sari se joigne à nous dans le train au retour de la soirée. Donc l'amitié avec lui a continué jusqu'à ce que je réussirais l'examen d'entrée à l'Universite de Shizuoka.
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  • Le temps passe vite ! Il y a 30 ans j'ai étudié le français pour la première fois à l'Université de Shizuoka comme seconde langue étrangère. Mais en ce temps-là j'avais trop de choses à faire pour étudier mes leçons. Par exemple les activités du conseil des étudiants, la chorale, la gymnastique…. Et je n'ai pas mis longtemps à comprendre que c'était la composition et l'harmonie que je voulais étudier. Naturellement mon examen de français fut un échec. Il m'a fallu repasser l'examen l'année suivante.

    Je n'avais pas l'intention de devenir compositeur quand j'étais enfant. À l'Université de Shizuoka j'étais débutant non seulement pour le français mais aussi pour l'étude de l'harmonie. La première année, j'ai étudié l'harmonie seulement pour obtenir de bons résultats mais j'étais déçu par l'enseignement. Après, j'ai découvert que c'étaient les matières comme la composition et l'harmonie que je souhaitais étudier. Je l'ai compris en deuxième année. J'ai alors commencé à étudier de façon intensive l'harmonie. J'ai progressé à un rythme beaucoup plus rapide que celui de l'enseignement de l'Université.

    Un jour, mon professeur m'a demandé si j'avais de l'argent. Sur le moment, je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire. En réalité il voulait savoir si je souhaitais partir en France étudier l'art de la fugue au Conservatoire. J'en ai discuté avec mes parents. Et ils m'ont autorisé à partir en France l'été suivant. J'ai étudié le français uniquement en vue de réussir à l'examen. Mais quand j'ai su que je partirai en France, j'ai commencé à étudier non seulement avec les cours de l'Université, mais aussi avec les cours de la radio NHK.

    L'Université se trouvait à 10 minutes de la mer en bicyclette. Pendant l'été, c'est en maillot de bain que j'étudiais, au bord de la mer, « Le Petit Prince », texte sur lequel portaient les cours de l'Université, ou le texte des cours de la radio NHK. Je pensais quelquefois en regardant la mer, « Il y a la France de l'autre côté de cette mer ». Le soir, je continuais à étudier l'harmonie ou alors je composais des œuvres sur mon synthétiseur en utilisant l'enregistreur multi-pistes.* Certaines œuvres ont reçu des prix dans certains concours amateurs. Au printemps précédent lorsque j'ai réussi l'examen d'entrée à l'Université, je me suis acheté un synthétiseur avec l'argent que j'avais mis de coté depuis que j'étais petit. Ce synthétiseur est alors devenu « mon amour même ».

    Le synthétiseur était mon amour même

    Ma première expérience du synthétiseur a eu lieu alors que j'étais collégien. Pendant une classe de musique, le professeur nous a fait écouter un disque de synthétiseur. C'était le disque de M. Isao Tomita. Cela m'a fait une vive impression. Les sons électriques dansaient de façon surnaturelle. Ils créaient une atmosphère joviale et majestueuse…. Je pensais que le synthétiseur renverserait l'ordre établi de la musique classique.

    Ma deuxième rencontre avec le synthétiseur a eu lieu au lycée. Sur la scène du festival scolaire se trouvait un élève avec son synthétiseur. Il jouait de cet instrument accompagné de ses amis au trombone et à la guitare électrique. A la différence de l'enregistreur multi-pistes, pensez-vous que le spectacle vivant ou la performance ait été plus faible ? Au contraire, avec peu de sons, ils ont créé une musique très puissante ! Depuis cet instant, l'envie d'acquérir un synthétiseur n'a fait que grandir.

    L'influence des amis est grande. Depuis lors, j'ai lu des livres et des manuels se rapportant au synthétiseur. Par ailleurs, j'ai écouté des disques de musique composée au synthétiseur. Mais, songez donc ! Il me fallait réviser pour l'examen d'entrée et tant que je ne l'aurais pas réussi, il m'était impossible d'acquérir un synthétiseur. Toutefois, je me suis plu à enregistrer des chansons drôles et quelques œuvres pour piano que j'avais moi même composées. Ensuite, je modifiais les sons en utilisant la fonction « rejouer » ou en variant la vitesse.
    J'ai terminé « HATAORI » pour ensemble à cordes
    *♫ les fichiers audio


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